JOURNÉE) Le courage n’a pas suffi
Vaillants, les Grassois, diminués par de nombreuses absences, n’ont pas réussi à accrocher le Sporting Toulon hier à la maison. Ils l’auraient pourtant mérité
Frustrés, ils l’étaient, au moment de quitter La Paoute, visages fermés. Mais ils n’ont pas à s’en vouloir, tant ils se sont battus, tant ils ont combattu, pour tenter d’arracher un point. Les Grassois ne sont pas passés loin, hier soir, de faire trébucher le grand Toulon, sur leur pelouse, malgré les innombrables blessures et suspensions qui ont déplumé l’effectif de Loïc Chabas pour cette rencontre.
« Je suis énormément déçu pour les joueurs, soufflait le technicien grassois, à chaud. L’arrêt du gardien adverse
sur la frappe de Feler après le débordement de Jungen, ça aurait été magique d’égaliser sur cette action… » Mais même étouffé, même oppressé, sur le point de rompre, Toulon n’a pas craqué. Grâce à son gardien, Jody Viviani, qui a repoussé les innombrables situations grassoises. Mais grâce, surtout, à leurs deux réalisations, qui de l’aveu même de Loïc Chabas, auraient « largement pu être évitées ». Rapidement menés au score sur un but de Mathieu Barbier que Lorenzo Vinci pensait avoir dégagé sur sa ligne (0-1, 10’), les coéquipiers de Loïc Malatini ont encaissé un deuxième but, au retour des vestiaires, sur une frappe sèche et limpide de Morgan Guilavogui (0-2, 51’). A ce moment-là de la partie, on pensait les Grassois définitivement éteints. Avant que Frank Delerue ne rallume l’étincelle (2-1, 67’), pour la faire perdurer jusqu’au bout du temps additionnel. D’occasions, Grasse n’en a pas manqué, sur la fin. Mais à l’arrivée, au terme d’une rencontre électrique, le Racing n’a pas réussi à tromper la vigilance d’un Viviani imparable sur sa ligne et dans les airs. Hier soir, le RC Grasse s’est incliné. Mais il a une nouvelle fois prouvé qu’il n’avait rien à envier aux supposés cadors du championnat.