Cannes sans forcer
A Chamalières (Gymnase Chatrousse), Cannes bat Chamalières 3-0 (25-10 en 19’ ; 25-20 en 22’ ; 25-20 en 24’). Arbitres : MM. Kerckhove et Levasseur. Chamalières : Margirier (-) ; Amana-Guigolo (2) ; Tangopi (-) ; Gates (2) ; Tchoudjang-Nana (-) ; Bélanger (8) ; Brown (5) ; Arrechea (1) ; Correa (5) ; Silva (7). Cannes : Kloster (9) ; Signorile (2) ; Szczurowska (-) ; Rodrigues de Almaida (-) ; Bjerregard Madsen (5) ; Carocci (-) ; Bauer (8) ; Holzer (2) ; Helic (8) ; Grbic (-) ; Rankovic (15) ; Pallag (1).
Pas grand-chose et pas grand monde ne peut arrêter Cannes en France. Et ce n’est pas Chamalières, davantage mobilisé par la lutte pour le maintien en LAF, qui disposait des armes, hier soir, pour contrecarrer les plans des coéquipières de Kloster. En trois sets bien maîtrisés et sans donner l’impression de puiser non plus, Cannes a empoché les trois points (25-10, 25-20, 25-20). Le groupe de Riccardo Marchesi a idéalement abordé cette échéance. Avec sérieux, application et aussi sans sous-estimer son adversaire, Cannes a construit une victoire jamais contestée.
Kloster et Bauer en démonstration
Impeccablement mis sur orbite par Kloster et Bauer, les points ont défilé à grande vitesse en faveur des visiteuses, le score passant de (8-10) à (10-25). Une véritable démonstration de force. De technique et de précision aussi. Devant dès les premiers échanges (6-11), Cannes s’est encore promené. L’écart au score sur la deuxième manche est certes moins flagrant, mais avec Carocci et Rankovic dans tous les bons coups, Cannes n’a jamais craint quoi que ce soit. Le staff a même appelé son banc et donné du temps de jeu à des joueuses moins sollicitées mais tout aussi efficaces pour terminer le travail (25-20).Il n’y pas eu de match et Cannes le doit à lui-même. Il n’a jamais laissé respirer un adversaire débordé, dépassé, capable de résister sur certains échanges, mais pas dans la durée ni dans la continuité. Si Cannes a remis son six de départ pour boucler l’affaire (25-20), Chamalières a fait tourner son effectif. A ce niveau de performance, Cannes est injouable.