Deux mythes

Il y a des coïncidences pour le moins troublantes. En , deux mythes sont nés à quelques encablures l’un de l’autre. Le Grand Prix de Monaco et la Scuderia Ferrari. L’épreuve princière et l’écurie au cheval cabré fêtent donc cette année leur e anniversaire. Bizarrement, ce doublé ne sera pas célébré comme il aurait dû. Un bel événement aurait pu être imaginé pour rendre hommage à la course et à l’une des écuries les plus mythiques du circuit. Tant pis. Ferrari a choisi de sabler le champagne à Monza, à la maison, ce qui peut aussi se comprendre.

Mais c’est peut-être sur la piste monégasque, justement, que les pilotes décideront de fêter ce double anniversaire, si par bonheur un podium, et pourquoi pas une victoire, venait conclure ce magnifique week-end en Principauté.

Un petit pays qui rêve de voir son pilote chéri, véritable star nationale, le Monégasque Charles Leclerc, remporter chez lui son premier Grand Prix. Disons les choses franchement, ça aurait de la gueule. Pour Monaco, mais aussi pour Ferrari qui peine à concurrencer Mercedes depuis le début de la saison. Et hier encore lors des essais libres. Ce serait également une manière pour l’écurie italienne de renouer avec le Grand Prix de Monaco, qu’elle a remporté à dix reprises. Car si la dernière fois, c’était en , avec Sebastian Vettel dans le baquet, celle d’avant remontait quand même à  avec Michael Schumacher. Une victoire de Ferrari serait enfin une belle manière de rendre hommage à l’un de ses pilotes emblématiques, deux fois champion du monde sous ses couleurs, Niki Lauda, disparu le  mai, six jours avant ce e Grand Prix de Monaco…