Monaco-Matin

Un système de notation des escort girls sur Internet

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À  ans à peine, Clara

() a déjà connu la prostituti­on sur Internet avant de « travailler » du côté de la Pointe Croisette depuis près de deux ans. « J’ai commencé très jeune, je devais avoir  ou  ans. J’ai eu un parcours assez chaotique », glisse la Cannoise au visage juvénile et à la longue crinière brune. Une prostituti­on itinérante qui lui permettait de gagner confortabl­ement sa vie.

« Je prenais une chambre d’hôtel pour quelques jours dans une ville, je mettais une annonce sur un site internet. Je gagnais mieux ma vie malgré les frais annexes comme le taxi ou l’hébergemen­t. Je prenais entre  et  euros minimum. Dans la rue, les tarifs sont de l’ordre de  euros pour une fellation, jusqu’à  € pour l’acte. »

À la fermeture de ce site, Clara a tenté de continuer à travailler via internet.

« Mais c’est devenu trop compliqué. Sur le “nouveau” site le plus utilisé, les clients peuvent laisser des commentair­es. C’est injuste car si on refuse une demande bizarre par exemple, on se retrouve mal notée... Ça peut saper notre travail, et il faut évidemment payer pour supprimer ces commentair­es ! » dangereux. Je me suis déjà fait braquer une arme entre les deux yeux. On a déjà essayé de me violer. Heureuseme­nt j’ai un fort caractère pour gérer ces situations... On n’est absolument pas protégées, la police n’en a rien à faire de nous ! » Clara espère « profiter » de ces jeunes années pour « mettre un maximum d’argent de côté et ouvrir une entreprise dans le secteur de la beauté. Mais je sais qu’il est très dur de se réinsérer, de travailler  heures par semaine pour un salaire que l’on peut gagner en quelques jours...» La jeune femme a également mis entre parenthèse­s sa vie privée. « Aucun homme “normal” ne peut supporter ça.

Et quand on fait ce métier, on est assez désabusée. On ne fait plus confiance aux hommes...»

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