Sasa Obradovic, entraîneur de l’AS Monaco « Garder de la spontanéité »
Cette équipe du CSP ?
Ce n’est pas la même équipe que nous avons affrontée à Limoges (- en mars). Ils sont beaucoup plus complets, ils jouent vite. J’ai coaché Jordan Taylor à Berlin, il était un peu blessé, je connais bien ses qualités. Doumbouya est un très bon prospect, il peut être le facteur X.
L’ASM, ère attaque dans les stats ?
Je ne regarde pas les stats. Il faut être le meilleur quand le moment compte. Personne ne respectera ce genre de statistiques si vous ne passez pas ce tour. On doit être efficaces maintenant.
La clé de ce quart de finale ?
Il faut gérer la pression et utiliser les joueurs en fonction de ce qu’ils savent faire le mieux. L’équipe adverse peut vous amener vers des mauvais choix de shoot. C’est le jeu. Un mauvais shoot, et la confiance peut changer de camp. Je pense qu’il faut malgré tout garder une certaine spontanéité et ne pas trop réfléchir. Si vous pensez trop, ce n’est pas bon non plus, il faut laisser jouer votre instinct. C’est un équilibre à trouver.
Le sommeil est dur, en ce moment ?
Ça va, j’ai ma routine, je me lève tôt, je ne me couche pas tard, honnêtement, je n’ai pas de problème avec le sommeil. Quand je vais me coucher, je regarde encore des vidéos. Ainsi, j’ai l’adversaire en tête... et je me réveille encore avec l’adversaire en tête.
Le jour de grand match, vous avez des habitudes ?
Comme beaucoup de joueurs ou d’entraîneurs, bien sûr. Chez moi, tout doit être soigneusement rangé, les chemises parfaitement alignées dans le placard, rien ne doit dépasser. C’est comme ça. J’ai ainsi l’impression de faire le maximum pour que ça marche.