« Un petit frisson au départ »
« Ça y est, le Tour est lancé. J’avais hâte d’en découdre et de mettre un terme à deux années d’absence et de frustration. J’ai retrouvé le Tour et son ambiance incroyable. La Belgique nous a extrêmement bien accueillis, il y avait énormément de monde sur le bord des routes. J’ai eu un petit frisson sur la ligne de départ. Personnellement, c’était une bonne journée, les jambes ont bien répondu, mais malheureusement on a deux coureurs (Vuillermoz et Cosnefroy) qui sont tombés dans le final, à km de l’arrivée. Ils ne sont pas trop touchés, ça ne devrait pas mettre en péril notre chrono par équipes demain (aujourd’hui). J’ai évité de peu cette chute et j’ai pu assurer mon rôle auprès de Romain (Bardet) pour le protéger le mieux possible. Car, comme je m’y attends pendant toute la première semaine, il y avait énormément de tension dans le peloton, surtout dans le final, où ça roulait très vite et où tout le monde voulait être bien placé à l’amorce du sprint. Ça a donné pas mal de coups de freins et des virages négociés à haute vitesse. Voilà pourquoi ça crée des chutes. C’est la loi du Tour, où tous les meilleurs coureurs sont là, dans une forme optimale et avec beaucoup d’envie. Demain (aujourd’hui), on donnera le meilleur de nous-mêmes pour le chrono, mais ça sera une journée compliquée à négocier, car nous ne sommes pas des spécialistes de la discipline. Dans tous les cas, on ne tirera pas de bilan hâtif. »
Le Roquefortois Mikael Cherel (89e de l’étape et du général), membre de l’équipe AG2R La Mondiale, nous raconte tous les jours son quotidien dans le peloton.