Une affluence plus que correcte
Cette Coupe du monde était la deuxième disputée par vingt-quatre équipes. En , au Canada, l’affluence finale enregistrée par la FIFA s’élevait à , million de spectateurs. Pour cette édition en France, , million de billets ont été écoulés sur , million mis en vente. Si les chiffres sont en dessous de ce que les Canadiens avaient réalisé il y a quatre ans, la France peut néanmoins être fière de son organisation, avec spectateurs de moyenne par match. Surtout que dans l’Hexagone, le football féminin n’a pas le rayonnement qu’il peut connaître en Amérique du Nord. A Nice, le maire Christian Estrosi a estimé samedi les retombées économiques à « millions d’euros ».
Des records à tous les niveaux
Plusieurs performances significatives ont marqué la compétition. A commencer par les records des Brésiliennes Marta (photo) et Formiga. Si la première n’a pas marqué les esprits par des coups de génie dans le jeu, elle a malgré tout su inscrire deux buts sur penalties, ses e et e en phase finale de Coupe du monde.
Ces réalisations lui permettant de devenir, tous genres confondus, la meilleure buteuse de l’histoire du Mondial. Certains passionnés ont déploré la comparaison entre footballs masculin et féminin sur les réseaux sociaux, mais Marta devance désormais l’Allemand Miroslav Klose ( buts). Formiga, quant à elle, est devenue la joueuse la plus âgée de l’histoire à jouer un match de Coupe du monde.
A ans et jours, la milieu de terrain du Paris Saint-Germain a rayé des tablettes l’Américaine Christie Rampone ( ans et jours en ). Côté français, les Bleues ont battu des records d’audience sur TF et Canal + durant toute la durée du tournoi. Le pic a été relevé lors du huitième de finale face au Brésil (-, a.p.). Ce dernier a réuni , millions de téléspectateurs. Les Bleues ont également établi un nouveau record d’affluence pour l’un de leur match, en quart face aux Américaines ( âmes). trop régulièrement l’esprit du jeu. Outre les penalties retirés en raison d’une nouvelle règle absurde qui stipule que les gardiens doivent avoir un pied minimum sur leur ligne au moment de la frappe, l’incompréhension majeure réside avant tout au sujet des mains dans la surface. Intentionnalité, positionnement de la main, distance avec le frappeur, quels critères se doivent d’être pris en compte ? Trop de penalties ont été sifflés dans l’incompréhension durant ce Mondial. La FIFA n’aura pas d’autre choix que de prendre des décisions claires et précises à ce sujet. Au risque de décontenancer, toujours plus, les passionnés du football.