Un air de Dolce Vita au Casino du Café de Paris
La Société des Bains de Mer a offert, ce samedi, une longue soirée de glamour et d’insouciance, à l’image de la Riviera des années 50 et 60, à ses fidèles clients et joueurs occasionnels
Da ricordare. On pourrait traduire cette expression italienne par « inoubliable » . La soirée, samedi au Casino du Café de Paris, le fut assurément. Ça sentait bon la Dolce Vita. Chaque mètre carré de l’établissement de jeux semblait imprégné de cette ode au glamour et à l’insouciance de la Riviera des années 50 et 60. Il faut dire que la SBM avait mis les petits plats dans les grands pour ses adhérents, et plus fidèles clients, du programme My MonteCarlo. Après l’effervescence des années folles, en 2018, puis la magie d’un « Winter Chic » en février dernier, c’est donc cet art de vivre d’antan, entre luxe et légèreté, qui a ravi les convives. Dès 19 heures pétantes sur la place du Casino, portés en lévitation par une grappe de ballons jaunes, des artistes effectuaient une série de cabrioles dans les airs. Puis, c’est en musique et en s’emparant d’un chapeau sur le mur d’entrée que
les invités ont pénétré dans les lieux. Complètement transformés pour l’occasion. Fontaines, Vespas et quelques pin-up, dans leurs robes serrées à la taille et évasées, offraient limoncello, spritz et pommes d’amour pour amorcer une soirée qui s’annonçait longue. Tout en faisant chauffer, et parfois clinquer, les machines à jeux, les clients sirotaient un cocktail création, servi à partir d’une pompe à essence très 50’s, et se laissaient bercer par les musiciens, crooner et autres DJ’s. À soirée exceptionnelle, cadeaux exceptionnels : au bon vouloir des machines, toutes les dix minutes, de minuit à 2 heures, il était possible de remporter un jackpot mystérieux de 500 euros. Et, encore plus grandiose, une nuit dans la suite Princesse Grace, 910m² tout de même, de l’Hôtel de Paris. Et ainsi filer la belle vie. Ou, devrions-nous dire, la Dolce Vita…