Le road-book de Mikael CHEREL « Julian est le chouchou du public »

« C’était une étape difficile dans le final où j’avais pour rôle de laisser mon leader Romain Bardet idéalement placé au pied de la dernière côte où on empruntait une toute petite route. Je devais le laisser dans les dix premières places à  kilomètres de l’arrivée, chose que j’ai bien réalisée. Tout le monde était satisfait de mon travail, c’est une belle reconnaissance. Les jambes étaient bonnes, on a trouvé des petites ascensions qui m’ont fait du bien. Retrouver un terrain escarpé, j’attends ça avec impatience.

Je suis optimiste pour la suite vu mes sensations. Je me suis relevé sur la fin, je termine à une minute des favoris pour garder le maximum d’énergie et être à  % quand on aura besoin de moi car toute l’ambition du classement général est portée par Romain Bardet.

Julian, je suis très heureux pour lui et pour le cyclisme français. C’est le chouchou du public et le voir en Jaune est une bonne chose pour le Tour de France. La prochaine étape sera plus tranquille. Le seul problème éventuel est le vent, mais on étudiera ça au briefing puisqu’on a un météorologue qui nous fait un bulletin quotidiennement. On verra si on va passer la journée avec un vent latéral ou pas, ce qui provoque des cassures généralement. »

Le Roquefortois Mikael Cherel (64e de l’étape et 66e du général à 3’43), membre de l’équipe AG2R La Mondiale, nous raconte tous les jours son quotidien dans le peloton.