Frédéric Roche : « Il y avait des grands trous dans la raquette »
En 1789, le chef de famille Jean-Noël Aillaud était probablement artisan, marié à une demoiselle Gleize, 15 ans plus tôt, dans la paroisse de Valensole. Il est le descendant d’un tisseur à drap et son fils sera menuisier. Pour vous, ce n’est pas grand-chose mais pour son descendant Frédéric Roche, savoir cela, c’est déjà beaucoup, lui qui nous a écrit, quand il a candidaté auprès du Cegama : « Merci si vous trouvez quelque chose et merci si vous ne trouvez rien ». Ce retraité de la défense nationale – il a travaillé sur les sous-marins – est aujourd’hui installé à Oraison. Il vient « d’une famille de haute Provence et du Var » signale le généalogiste Jean-Luc Dantan, après avoir identifié 56 ancêtres. Beaucoup de Vauclusiens, nés au XVIIIe siècle à Oraison ou Valensole. Qui donneront naissance, entre autres, à des Toulonnais et des Seynois. Les artisans – menuisier – et négociants deviendront propriétaires, cultivateurs, mais aussi maître canonnier ou manouvrier à l’Arsenal.
Quels noms portent ses ancêtres, au cours des dernières années ?
Esmiol, Humeau, Maillet, Digne ou Clérit.
Sa réaction :
« Je ressens beaucoup d’émotion. Bien entendu, adolescent dans les tiroirs de ma maison d’Oraison, j’ai trouvé quelques papiers, puis à la mort de ma mère, une Piémontaise, j’en ai retrouvé d’autres conservés par ma grand-mère. Mais enfin, il y avait de grands trous dans la raquette ».