Monaco-Matin

La Gaude : dans les et de Marcel Pagnol

- MAXIME TILLIETTE PHOTOS VALENTINE KAGENAAR

Niché en plein coeur d’une nature remarquabl­e, il y a le village haut perché de La Gaude. Situé, dans le bassin cagnois, à une vingtaine de kilomètres de Nice, ce territoire est un havre de paix au riche passé historique.

Et pour cause, il a été un lieu de passage des Romains, qui y ont laissé quelques traces, comme ces inscriptio­ns à découvrir en prenant le temps de se perdre dans les ruelles. Un sarcophage romain a plus récemment été découvert, enchâssé dans un mur. Cette trouvaille témoigne de toute l’Histoire qui repose dans les pierres gaudoises.

De la naissance du village au XIe siècle, en passant par la culture de la vigne, de l’olivier et de l’oeillet : La Gaude a évolué tout en préservant son patrimoine naturel et historique.

Au fil de la balade, l’authentici­té et la douceur provençale se font incontesta­blement ressentir, ce qui n’a pas manqué de séduire un certain.. Marcel Pagnol !

Charmé par l’endroit, l’auteur de La Gloire de mon père s’y installe en 1943. Amoureux de cette jolie terre azuréenne, il y achète une propriété et y passe plusieurs mois durant de nombreuses années. L’occasion d’y recevoir des amis et d’y cultiver des vignes. Le charme authentiqu­e de La Gaude va également l’inspirer pour écrire des oeuvres telles que L’eau des collines. Des titres qui trouvent une résonance dans l’histoire du village. En effet, plusieurs sources ont historique­ment contribué à approvisio­nner en eau La Gaude. Notamment celles de La Billadoire, du Touron ou de la Cagne qui se trouvent à proximité.

Mais il ne faut pas oublier que les Gaudois ont réalisé, pendant de nombreux siècles, des efforts colossaux pour répondre aux besoins en eau de la commune. Pour atteindre le village haut perché, de nombreux hommes et mulets chargés de lourdes cruches ou barriques se sont épuisés dans la quête de l’eau. C’est entre autres, grâce à leurs efforts qu’aujourd’hui plusieurs jolies fontaines trouvent place au sein du village. ◗ L’écomusée vivant de provence. Amoureux d’insectes et de reptiles : nul doute, vous y trouverez votre bonheur ! 7382-7446 Route de Cagnes.

6€ pour les adultes et 3€ pour les enfants.

◗ Les traces laissées par les Romains à La Gaude sont nombreuses. Le sarcophage de la voie Aurélia met d’ailleurs en lumière cet héritage.

7 396 Route de Cagnes.

◗ La chapelle Saint-Ange. Laborieuse­ment érigée, elle arbore aujourd’hui sur ses murs intérieurs, des fresques réalisées par Alexis Obolensky et des vitraux d’Alain Peinado, ainsi que des oeuvres signées par des artistes locaux.

Visites sur demande à l’office de tourisme de La Gaude. Rens. 04.93.24.47.26. Une terre de randonnées

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