Clemmons : un meneur à Monaco
C’est une petite place avec une fontaine comme on n’en voit qu’en Provence. Les façades des maisons qui l’entourent sont colorées de jaune, de rose ou encore de bleu. Les tables des cafés et des restaurants se déploient à l’ombre des platanes, et surtout : on entend chanter les cigales. La place Flamenq, c’est le coeur de la ville du Pradet, c’est un point de rendez-vous où Pradétans et vacanciers se retrouvent, pour prendre un café, boire l’apéro ou pour les balèti du mardi soir, pendant tout l’été. C’est un lieu toujours en mouvement. Tout autour, les commerces fleurissent, de la poissonnerie à la boucherie en passant par le fleuriste ou le fromager. Le maire tient à ce que la ville garde son atmosphère de petit village, même si Le Pradet fait partie des communes de la Métropole Toulon Provence Méditerranée. La place Flamenq est un lieu de rendez-vous, un lieu qui rapproche, où naissent de belles histoires, comme celle de Nadège, Bruno et Raymonde. Originaires du Cher, Nadège et Bruno, la cinquantaine, viennent depuis trente ans passer leurs vacances d’été au Pradet. Tous les matins, à 11 h, ils retrouvent Raymonde sur la place pour boire un café ou prendre l’apéro. Raymonde, de plusieurs années leur aînée les attend chaque été. Nadège, Bruno et Raymonde sont des habitués, mais quelques tables plus loin, Christelle et sa famille, fraîchement arrivées de Limoges, découvre la place avec beaucoup de plaisir.
« C’est une place agréable été comme hiver ! Il s’y passe toujours des choses et les commerçants s’entendent bien », raconte, tout sourire, Jonathan Bianchi du bar-restaurant Le Central, institution pradétanne depuis une vingtaine d’années. Impossible, donc, de passer par Le Pradet sans s’arrêter boire un coup sur la place Flamenq. Pour la petite histoire, la place porte le nom du premier maire du Pradet, qui s’est battu pour son indépendance en 1894, alors que la ville était encore rattachée à la commune de La Garde.