Plongeons aux Bains de la police à l’interdit est-il vraiment respecté ?
Samedi 6 juillet, un jeune plongeur se blessait grièvement en sautant du mur qui domine les Bains de la police (Nice-Matin du lendemain). Une semaine plus tard, un arrêté préfectoral interdit jusqu’au 31 octobre les sauts de haut vol depuis les rochers, estimant les risques de blessure trop élevés pour les plongeurs et pour les baigneurs qui assistaient au spectacle (Nice-Matin du 15 juillet).
La police municipale guette
Il semble que depuis l’arrêté, ce spot de plongeons d’ordinaire fréquenté par de nombreux casse-cou, soit plus calme. La semaine dernière, Nice-Matin a pu constater que des jeunes bravent quand même l’interdit. Mais ils sont moins nombreux qu’avant et surtout plus discrets, moins bruyants. Et pour cause : s’ils se font prendre sur le fait, les contrevenants risquent une amende de 11 euros. À plusieurs reprises, nous avons pu constater que la police municipale cueillait les contrevenants lors à leur retour sur la plage de galets ou sur le quai Rauba-Capeù. Une poignée de jeunes se contente désormais de l’ancien bunker en guise de plongeoir. Jusqu’à l’arrêté, ils n’hésitaient pas à grimper sur les promontoires rocheux naturels pour se lancer dans le vide, souvent la tête la première.
« Pas mal refroidis »
« On continue de sauter d’en bas située sous les roches], pour l’instant personne n’est venu nous chercher [rire] .On ne saute plus des rochers, la prise de risques n’en vaut pas la peine et l’accident nous a aussi pas mal refroidis. J’étais en haut le jour où ça s’est passé », Plus loin, quai des ÉtatsUnis, un commerçant abonde :