Thomas Dutronc : « Je vis en Corse la moitié de l’année »
Un album en public, Live is love, qu’il défend en tournée, le plaisir de prendre sa guitare pour jouer du Django ou de la musique manouche… Thomas Dutronc était une des vedettes de la 59e édition de Jazz à Juan. Dans la pinède Gould, il s’est aussi amusé à rejoindre le groupe Pink Martini et à chanter la fameuse chanson Sympathique…
qu’il a quinze ans. Il joue tellement bien que lorsqu’il y a un solo de guitare manouche à jouer, on le laisse faire. Le concert est enregistré pour une diffusion sur France Télévisions. J’aime le son du direct, le live. C’est pour cela que nous aimons de plus en plus travailler en direct. Mon prochain disque a été enregistré avec pas plus de trois prises par morceau. dans sa vie… Je me suis plongé dans son histoire musicale. J’écoute encore beaucoup ses disques. C’est une grande source d’inspiration pour moi, un grand swingman. C’est le seul mec que j’ai vu scatter et c’était génial. D’habitude, le scat, je trouve ça plutôt emmerdant. Mais avec lui, cela prenait vraiment une autre dimension. J’adore. Écrire pour lui, c’était un grand honneur. Mes parents sont très fiers de ma carrière. Ma mère écoute en avantpremière chacun de mes disques. Elle m’envoie encore de longs mails de critiques. Elle change souvent d’avis sur mes titres. Parfois, elle les aime, d’autres pas. C’est vraiment drôle. Mais ma mère est ma première fan. Quant à mon père, il ne bouge pas trop de sa Corse, même s’il voulait venir à Carcassonne ou à Juan-les-Pins assister à mon concert. Il a des souvenirs de Juan dont il vient de me parler au téléphone. Mon père est un grand gaffeur. Dans un hôtel de Juan, il avait mis deux paquets de lessive dans le tuyau d’arrivée d’eau de la piscine. Du coup, la piscine avait dû être condamnée. C’est devenu par la suite un canular. On ferait ça aujourd’hui, on serait vraiment mal vu. Je vis en Corse la moitié de l’année. Pas avec mon père, qui y est installé depuis quinze ans maintenant. Ma mère, elle, y va seulement un mois par an. Mais c’est un endroit qu’on aime tous. Johnny Hallyday ou Eddy Mitchell ?
J’adore ces deux artistes pour des raisons différentes. Ce sont les deux plus grands de la chanson française. Même si Johnny n’est plus là aujourd’hui. Il reste dans nos coeurs. Je dirai plutôt printemps, ou alors un été sans canicule. Ceci dit, l’hiver en Corse, c’est pas pareil qu’ailleurs.