Monaco-Matin

Les pieds dans la M le nez dans les fleur

- SYLVAIN MOUHOT PHOTOS HÉLÈNE DOS SANTOS (ET DOC L. M.)

Située à quelques encablures d’Hyères et non loin de Toulon, la jolie commune de Carqueiran­ne repose entre la Méditerran­ée, la colline des Mont des Oiseaux et le massif de la Colle Noire. Sur les hauteurs, les beaux quartiers sont le Paradis et la Californie, les bien nommés. C’est une ville à taille humaine, qui ne se résout pas à franchir le cap des 10 000 habitants. Sans bassin d’emploi propre depuis le déclin de la filière horticole, elle met tous ses atouts dans le tourisme. Trois possibilit­és de balades sont offertes aux marcheurs. D’abord, le circuit rouge insolite. Au départ de l’école Jules-Ferry, place de la République en centre-ville (marché le jeudi matin), on remarque un blason aux trois tours (1885) qui date de l’époque où Carqueiran­ne était encore rattachée à Hyères. En direction de la gare, détour par une locomotive d’époque… qui n’a jamais été utilisée sur la voie du Macaron, l’écartement de ses roues étant différent de celui des rails. Après le mail Pompidou, prendre le chemin des Baguiers, dépasser le grand chêne et s’engager dans l’impasse des Cades (genévrier ayant servi dans la production d’huile de cade). Détour possible par la Grande Bastide où un superbe pistachier lentisque vous attend sur un terre-plein central. La balade jaune des Oratoires vous fera relier le centre-ville au col du Serre avec arrêts devant les oratoires SaintAntoi­ne de Padoue, Notre-Dame et de l’église Sainte-Madeleine.

Le circuit bleu littoral du port des Salettes à la plage Peno, avec ascension de la pointe de roche volcanique par l’avenue de la mer et le chemin du Cap-Peno. Au sommet, où est située la stèle Richet, un superbe panorama s’ouvre sur la plage du Pradon et la presqu’île de Giens.

Le port des Salettes et la promenade Peno sont les lieux où les Carqueiran­nais aiment marcher. Sur le littoral de la pointe Peno, des amoncellem­ents de pierres façon land art, rappellent les plages des îles Canaris. Ce sont des oeuvres éphémères toujours renouvelée­s, initiées par des enfants et auxquelles chacun participe en apportant… sa pierre à l’édifice.

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