FLEURS ET PEOPLE AU GALA DE LA CROIX-ROUGE
Autour du couple princier, de nombreuses personnalités politiques, économiques, artistiques et sportives, locales et internationales, se sont retrouvées hier soir dans une salle des Etoiles parée de fleurs. Ce e gala de la Croix-Rouge était animé
Une vague de fleurs. En déferlante ! Des gypsophiles, des delphiniums, 25 000 au compteur ! De la démesure pour composer des panneaux de décor inspirés par la légendaire « Grande vague », estampe de l’artiste japonais Hokusai. Une façon de créer cette mer florale dans laquelle 800 convives, en smoking et robes de soirée, se sont baignés hier soir au Sporting d’été, dans le sillage du prince Albert II et de la princesse Charlène. Le 71e gala de la CroixRouge monégasque affichait complet. Les participants ont déboursé 1 200 euros la place pour d’abord soutenir les actions de l’institution présidée par le souverain. Mais aussi pouvoir prendre part à la soirée la plus chic et la plus unique de l’été monégasque. Où les folies sont légion.
« La plus grande soirée de l’année »
À l’image de ce décor floral monumental – peut-être le plus spectaculaire jamais crée en 70 ans de galas – qui a impliqué plusieurs jours de montage dans une Salle des Étoiles aux rideaux tirés et à la climatisation régulée jusqu’au dernier moment pour assurer la fraîcheur de la composition en ces temps de canicule. Pari réussi pour donner, une fois n’est pas coutume, un thème à la soirée en évoquant la mer et la préservation des fonds sous-marins. Ces derniers étant symbolisés sur les tables par un dégradé de tons bleus et corail des nappes et de la vaisselle. Mariées à des fleurs à nouveau, en l’occurrence des pois de senteurs, placés dans des vases spécialement soufflés à la Verrerie de Biot pour le gala. Comme une nouvelle exception. Il faut dire que l’événement mobilise depuis plusieurs semaines les équipes de la Société des Bains de Mer qui produit la soirée et en fait l’acmé de ses rendezvous d’été. « C’est le pic de la saison, la plus grande soirée de l’année en Principauté qui souligne l’action du souverain », assurent d’une même voix à la direction artistique Jean-René Palacio et Gilles Marsan, qui pensent et mettent en scène l’événement chaque année. L’originalité de la scénographie de l’édition 2019 a su séduire en tout cas les invités pénétrant dans la Salle des Étoiles avant qu’ils ne découvrent le menu de quatre plats concocté par les cuisines du Sporting, avec filet de Saint-Pierre suivi d’un boeuf Angus pour ce dîner parmi les fleurs. Dans un décor monumental qui n’aura été qu’éphémère, puisqu’il devait être démonté dans la nuit, une fois les derniers convives partis…