Monaco-Matin

Radars endommagés « De longs mois avant de retrouver  % du parc »

- GRÉGORY LECLERC gleclerc@nicematin.fr

Alors que la mortalité routière est en hausse inquiétant­e dans les Alpes-Maritimes – quatre morts de plus que l’an dernier à la même époque – la question des radars hors service resurgit. Les automobili­stes peuvent le constater, nombre de machines sont encore endommagée­s ou masquées, conséquenc­e de la crise des gilets jaunes. « La sécurité routière n’avait pas besoin de cela. Je ne peux m’empêcher de voir derrière cette aggravatio­n de la mortalité une certaine forme de mentalité chez certains chauffards qui se disent, pardonnez-moi l’expression, les freins sont lâchés, tout est permis », commente JeanGabrie­l Delacroy, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes. Pourquoi, alors, les machines ne sont-elles pas réparées et remises en service ? « Cela donne l’ampleur du phénomène que la France entière a vécu depuis plusieurs mois, explique le directeur de cabinet. Les prestatair­es sont très sollicités avec des impératifs et un calendrier de réparation­s très lourd. Le ministère de l’Intérieur a centralisé le travail de manière à programmer leur remise en état. Mais j’ai peur qu’il faille attendre de longues semaines voire de longs mois avant d’obtenir à nouveau 100 % du parc radar en activité. »

Des radars nouvelle génération

Jean-Gabriel Delacroy rappelle que le ministère a annoncé que nombre de machines actuelles seraient au passage remplacées par des appareils nouvelle génération. «Ilyaura des radars leurres mais aussi certains qui permettron­t de prendre en compte d’autres données que la vitesse. »

Pour pallier cette carence, le directeur de cabinet du préfet souligne que les contrôles classiques, avec des forces de l’ordre au bord des routes, étaient renforcés.

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