Dupont est impatient...
Le demi de mêlée du Stade Toulousain et de l’équipe de France attend les matchs amicaux afin d’entrer dans le vif du sujet et de préparer au mieux la Coupe du monde au Japon
Le XV de France devra « trouver la bonne alchimie entre les jeunes et les anciens » pour briller à la Coupe du monde au Japon (20 septembre - 2 novembre), a estimé le demi de mêlée Antoine Dupont, fer de lance de la nouvelle génération. Le N.9 toulousain (22 ans, 14 sélections) a hâte d’être en août pour entrer dans le vif du sujet avec les matches préparatoires, qui permettront de « retrouver des gestes et des attitudes ».
Vous faites partie des jeunes joueurs du XV de France. Cette Coupe du monde, c’est aussi pour préparer la suivante en France en ?
A chaque Coupe du monde, il faut préparer celle d’après, parce qu’il y a pas mal de joueurs qui sont en fin de carrière. Nous, on a été pas mal de jeunes joueurs à éclore cette saison, notamment à Toulouse puisqu’on a eu de nouveaux capés avec Julien Marchand, Dorian Aldegheri, Romain Ntamack et Thomas Ramos. C’est que le vivier est là, ces joueurs montrent ce qu’ils savent faire en championnat et ils sont récompensés. Le niveau international, c’est encore autre chose. On aura peutêtre peu d’expérience, mais il faudra trouver la bonne alchimie sur cette compétition entre les jeunes et les anciens et faire jouer ceux qui le méritent, les meilleurs.
Et selon vous, il y a un bon
équilibre entre jeunes et anciens dans ce groupe? Oui, un peu comme d’autres pays qui ont connu ça. En , l’Angleterre était jeune; en , le pays de Galles était très jeune. Il y a des cycles dans des équipes et en ce moment, la moyenne d’âge est un peu rajeunie, mais je voudrais souligner l’importance des joueurs cadres qui sont des repères sur le terrain, sur des scénarios qu’on n’a pas l’habitude de connaître ou des spécificités du niveau international. Quand tu as ou sélections, tu n’appréhendes pas les choses de la même manière.
« En manque de contacts...» Que pensez-vous de la nouvelle préparation physique, concoctée par Thibault Giroud ? Ce qui est assez plaisant, c’est qu’on fait énormément de rugby et peu de courses sans ballon. Cela permet de travailler sous fatigue, de toujours être dans le dur, de rester lucide avec un ballon et des situations à gérer. Je pense que c’est là qu’on travaille le mieux.
Qu’apporte Fabien Galthié, qui a intégré le staff en tant qu’adjoint chargé de l’animation
collective?
Cela ne peut être que bénéfique pour nous d’avoir de nouvelles compétences et un autre regard. On a vu les lignes tracées sur le terrain : Fabien est très précis là-dessus. Sur le terrain, il prend pas mal la main sur le côté technique.
Vous devez avoir hâte de commencer les matches de préparation contre l’Ecosse ( et août) et
l’Italie ( août) ?
Oui, tout le monde commence à avoir envie de plaquer (rires). Surtout les avants, ils sont en manque de contacts depuis la fin de saison! Au rugby, il y a un côté physique et on aime tous cela, sinon on ne jouerait pas à ce sport. Les matches amicaux vont faire du bien pour retrouver des gestes, des attitudes et pour travailler concrètement.