Nice : l’échangeur des Sablières effacé
La Métropole a supprimé de son futur plan local d’urbanisme les réserves foncières inscrites pour ce projet contre lequel les riverains s’étaient fortement mobilisés
Pétition forte de 2 500 signatures, interventions très vives lors du conseil de territoire, le 7 juin à Saint-Pancrace, le projet d’échangeur autoroutier du vallon des Sablières avait provoqué une forte mobilisation. Les documents du plan local d’urbanisme métropolitain, alors à l’enquête publique avaient en effet maintenu les emprises inscrites depuis 1976. La consultation s’est achevée le 19 juin et sans attendre la prochaine étape, c’est-à-dire, les conclusions des commissaires enquêteurs, le président Christian Estrosi a décidé de retirer les réserves foncières prévues pour cet échangeur.
Escota renonce à l’échangeur
Dans un communiqué, la Métropole précise que cette décision a été motivée par deux éléments : « les avis exprimés par la population » d’une part et d’autre part « un échange avec Escota qui nous a précisé que le projet n’était plus à l’ordre du jour pour des raisons techniques et financières ».
SOS Collines qui avait porté la pétition reste prudente. Dans un communiqué, l’association indique attendre « la suppression de tous les emplacements voiries et réserves de voiries attachés à ce projet, y compris pour la corniche des Oliviers, le chemin des Sablières et l’avenue de Saint-Pancrace dans son intégralité jusqu’au Piol et Mantega. » Elle affiche la prudence pour la suppression totale du projet, du calendrier et de son financement de l’ensemble des documents dont «le plan de mobilité urbain horizon 2030, les cartes afférentes, de l’évaluation environnementale du PLUM tome IV, la phase 3 du plan de déplacement urbain, le programme d’orientation et d’action et du bilan financier. »
Des réservations également supprimées
D’autres modifications du PLUM ont été validées par le président de la Métropole. Il s’agit de la suppression d’espaces boisés classés donc protégés dans le périmètre de projets d’intérêt général. Ce qui va lever des impossibilités en matière d’urbanisme. D’autres réserves foncières sont en cours de modification sur le chemin de la Costière, à SaintPierre-de-Féric, entre les avenues Aimé-Martin et Sainte-Marguerite. La Métropole a également confié, à une commission indépendante, l’examen de l’ensemble des remarques que les riverains ont soulevées à l’occasion de l’enquête publique.