Tillie : « L’Euroligue m’a endurci »
En 2016, il disputait le Final Four de l’Euroligue avec Vitoria et les JO de Rio avec l’équipe de France... L’année suivante, il était recruté par le géant Olympiakos. Une blessure à la jambe devait alors freiner la progression impressionnante du Cagnois. La saison passée avec Gran Canaria, Kim Tillie a montré qu’il a retrouvé l’étendue de ses moyens. Sa signature a été le gros coup de l’été monégasque. « La conversation que j’ai eue avec Obradovic m’a convaincu », a indiqué le pivot de 2,11m, ravi de retrouver sa région.
Quel a été ton programme ces derniers jours ?
J’ai été assez occupé, je suis arrivé il y a une semaine à Cagnes-sur-Mer. J’en ai profité pour arriver un petit peu en avance, passer des tests médicaux. Je suis passé sur Monaco pratiquement tous les jours pour m’entraîner avec le préparateur physique, Diego, avec qui je m’entends très bien. On a déjà fait quelques bonnes séances avant la reprise officielle. J’ai aussi pu voir la famille, les amis.. J’ai grandi ici, j’ai beaucoup de monde à rencontrer !
Que penses-tu de cette raquette Tillie-Buckner-Yeguete + un JFL à venir ?
C’est pas mal, non ? On a des joueurs d’expérience, des joueurs français avec beaucoup de qualités. Cela me paraît complémentaire. J’aime bien m’écarter et j’ai des coéquipiers costauds, physiques, qui prennent de gros rebonds. On aura de la polyvalence.
Comment vois-tu la rivalité ASVEL - Monaco encore cette année ?
Je vois encore une grosse rivalité. La dernière finale a livré une impressionnante série. Les Villeurbannais sont tenants du titre, il faudra se battre pour rivaliser avec eux.
Coach Sasa Obradovic dit :
‘’Kim est le joueur qui peut nous amener la qualité supérieure’’. Il te met un
peu la pression !
Un petit peu, oui (sourire). Non, c’est bien. C’est juste que j’ai l’expérience de l’Euroligue, que j’ai disputée les dernières saisons. Je dois essayer de transmettre à mes coéquipiers. Et amener la rigueur et la discipline, qui sont mes points forts.
En quoi l’Euroligue change-t-elle un joueur ?
Avec le nouveau format de l’Euroligue instauré il y a ans, c’est impressionnant le nombre de matches que l’on dispute. Cela endurcit mentalement. L’intensité physique des matches, ça endurcit aussi. Je pense que cela aide beaucoup dans une carrière de joueur d’affronter les meilleures équipes du continent chaque week-end. J’ai le sentiment d’avoir beaucoup appris.
Ces deux semaines de stage à Bormio ?
On va bien travailler. C’est parfait pour apprendre à se connaître et mettre en place nos systèmes et la cohésion du groupe.