En dédicace à Toulon : Sarkozy fait le plein
Sarkozy superstar pour l’un des best sellers de l’été ! Mardi, alors que l’ancien président de la République n’est attendu qu’à partir de 15 heures à la librairie Charlemagne, à Toulon, une douzaine de fans commencent à former une queue dès… 10 h 15 ! Marie-Antoinette, Saïd ou encore Léonie sont là pour rencontrer Nicolas Sarkozy, lui glisser un petit mot, en obtenir un en échange, griffonné sur la première page de leur exemplaire de Passions .Le nouveau livre de l’ex-chef de l’État compte ainsi parmi les meilleures ventes de ces derniers mois : plus de 213 000 ouvrages vendus depuis la sortie, fin juin. Un succès de librairie. Une victoire populaire.
Acclamations...
C’est ainsi que, très vite, les premiers lecteurs sont rejoints par une véritable foule. Marie-Christine, Bernard, Incarnacion, Daniela, Léopold… La file d’attente, rue Picot, va de la boutique « bande dessinée » de Charlemagne jusqu’à l’angle de l’avenue Colbert et descend jusqu’au boulevard de Strasbourg. Lorsque Nicolas Sarkozy arrive, avec juste le quart d’heure provençal de retard réglementaire, plus de six cents fidèles l’attendent. L’acclament alors qu’il descend de voiture et prend le temps de saluer ceux à qui il dédicacera, un peu plus tard, son livre.
... Et concentration
Pour Andrée, Josiane, Gilles, une signature, un regard, un mot. Rapides mais suffisants, pour que chacun reparte content, même après avoir patienté plusieurs heures. Et puis ces centaines de fameuses photos souvenirs, prises par les équipes de Charlemagne et leur patron Olivier Rouard. « Pour nous, c’est important de pouvoir offrir ce genre d’événement à nos clients », confie ce dernier. Objectif atteint à entendre Geneviève, tremblante après LA rencontre, ou Marie-Christine, à qui échappe un « Je vais vous dévorer… enfin votre livre, je veux dire ». Après près de trois heures de dédicace, c’est sûrement les pizzas du fameux Gaetano, livrées sur place, que Nicolas Sarkozy aura lui, dévorées, « fatigué, mais heureux ».« Ce n’est pas tant les crampes, reconnaît-il, mais la concentration nécessaire pour que, même si ça ne dure que quelques secondes, chacun ait un beau souvenir. Pour que quand je parle à Thérèse, ce soit vraiment Thérèse. »