Koscielny : « Le bon choix »

Le défenseur international Laurent Koscielny, 33 ans, a été présenté hier par les Girondins de Bordeaux.

Comment s’est passé le premier contact ?

Très bien. Ça faisait un moment que je réfléchissais à la suite de ma carrière avec ma famille. Quand l’opportunité de Bordeaux s’est présentée, j’ai pesé le pour et le contre. Je pense que c’est le bon choix. Je suis très heureux de venir dans ce club historique. Je connais Eduardo (Macia, directeur sportif, NDLR) : il connaît le football et son message a été très clair avec moi : apporter mon expérience et aider ce groupe de jeunes à gagner en constance dans les résultats.

Quel est l’objectif sportif ?

Le projet m’a tout de suite intéressé, celui d’avoir des joueurs capables de solidifier les fondations du club et de grandir ensemble, pendant deux ou trois années, pour essayer de revenir parmi les top clubs en France. Je me sentais tout à fait prêt à relever ce challenge, même si cette année, il n’y a pas de Coupe d’Europe.

Votre départ d’Arsenal est l’objet de critiques...

J’ai un très grand respect pour Arsenal. J’ai montré mon respect sur le terrain. Concernant mon transfert, ce n’est pas à moi d’en parler. Je suis tourné sur Bordeaux, avec un match qui arrive rapidement.

Pourquoi Bordeaux alors que d’autres clubs étaient intéressés ?

Il y avait certainement d’autres clubs qui m’ont demandé, mais comme je l’ai dit, la rencontre avec les dirigeants a été un rendezvous important.

Était-il important de vous rapprocher de Tulle, votre ville de naissance ?

Un peu aussi. Ça fait neuf ans que j’ai quitté la France. Depuis l’âge de  ans, je suis parti de chez moi. Si on peut allier le sportif et la vie de famille... J’ai envie de finir ma carrière heureux auprès des miens.

Pensez-vous pouvoir débuter samedi à Angers ?

Je me suis entretenu, mais il me manque le rythme des matches et des exercices collectifs. Il faut que je retrouve mes sensations.

Serez-vous le capitaine des Girondins ?

J’ai un profond respect pour Benoît (Costil), et je me vois mal arriver et prendre le brassard... Il sera mon capitaine. Je n’ai pas la légitimité pour arriver et le prendre, mais je l’aiderai dans sa fonction.