Monaco-Matin

... Le marché d’Amélie semble avoir trouvé son rythme de croisière

- J.-M. P.

L’an dernier, le marché d’Amélie (en référence à la place Amélie-Pollonais qui l’abrite), ouvert les jours de croisière dans la rade, avait passé un mauvais été avec un nombre de clients en baisse et, par conséquent, un chiffre d’affaires en baisse également. Cette année, le beau temps semble revenu. Rencontre avec ceux qui animent le marché...

Jonathan Suissa, chapeaux, lunettes de soleil : « Malgré mon jeune âge, je fais partie des plus anciens sur ce marché. Cette année, on a perdu une grosse compagnie américaine (...) C’est à nous de nous adapter à la clientèle et de pratiquer des prix à leur image. Dans ce cas-là, ils achètent. Le fait de parler plusieurs langues, de bien les recevoir, ça change tout dans les rapports. J’ai aussi des clients locaux et eux, je m’en occupe bien, je les gâte, on est quand même chez eux ». Pierre Masson, photograph­ies de Villefranc­he : « Le chiffre d’affaires de la journée dépend vraiment des bateaux qui sont accueillis. Il y a plus de passages que l’an dernier, donc c’est mieux. Moi, je travaille aussi beaucoup avec la clientèle qui descend du bus touristiqu­e qui arrive de Nice, c’est une bonne clientèle. Je profite aussi des résidents secondaire­s et des locaux qui préfèrent plutôt les grands formats. On doit s’adapter à la demande des clients ».

Cécile Tegli, bijoux fantaisie : « J’ai commencé l’an dernier en milieu de saison. Cette année se passe très bien. Certes avec des jours meilleurs que d’autres. Il y a une bonne entente entre nous et avec les restaurate­urs. D’ailleurs il y a une complément­arité avec eux : on profite de leur clientèle et vice-versa. Il faut que je me mette à apprendre l’espagnol car c’est important de parler la langue de nos clients, les relations deviennent beaucoup plus faciles ».

Gilles Legras, poupées : « Cela fait quatre ans que je viens. Cette année, ça se passe plutôt bien. Le stand a beaucoup de succès, tout le monde s’arrête pour voir mes poupées. Pour les plus anciens, notamment les grands-mères, ce sont certains souvenirs qui remontent à la surface. C’est vraiment un marché de croisiéris­tes. Quand il n’y a pas de bateaux, il n’y a pas beaucoup de monde, on le voit quand un bateau a du retard ou ne peut venir ».

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Cécile Tegli.
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Jonathan Suissa.
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(Photos J.-M. P.) Gilles Legras.

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