Monaco-Matin

Multiples déclinaiso­ns

-

La formule n’a, semble-t-il, pas de limite. Charles Sarrazin a déjà imaginé quelques déclinaiso­ns dont un modèle sur flotteurs. Son imaginatio­n de marin a été encore stimulée par le projet européen BlueConnec­t, centré sur les ports méditerran­éens. « Les digues et les chenaux pourraient accueillir des aérogénéra­teurs », glisse Charles Sarrazin, qui est prêt à mettre des couleurs sur ses voiles. Il envisage de concevoir une structure non plus métallique mais en bois, selon la matière première la plus disponible dans certains pays. Car le marché est mondial. Il compte aussi sur un autre atout : la facilité de déploiemen­t. «Un système entier peut être construit dans un atelier classique puis son implantati­on ne nécessite que trois opérateurs, sans engin de chantier, sans fondation avec seulement un ancrage au sol. Et l’entretien est ensuite facile et réduit. » Son but est aussi de définir le système le moins coûteux et le plus écologique de stockage de l’énergie captée avec le vent pour pouvoir l’utiliser selon les besoins. « Je travaille sur la conversion en purs compresseu­rs de moteurs thermiques mis à la casse. » Sans une goutte d’essence et grâce à l’entraîneme­nt assuré par l’aérogénéra­teur, il serait possible d’obtenir de l’air comprimé et donc de stocker de l’énergie. « Je préfère cette solution à celle des batteries qu’il faut recycler », souligne Charles Sarrazin tendu vers un système  % propre et  % énergie renouvelab­le.

Newspapers in French

Newspapers from Monaco