Monaco-Matin

Canards landais accusés de caqueter trop fort : procès renvoyé au er octobre

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Plusieurs affaires de « bruits ruraux », de coqs comme Maurice dont le jugement sera prononcé jeudi à Rochefort, de cloches qui sonnent ou de grenouille­s qui coassent, ont récemment agité les campagnes françaises. Cette fois on passe aux canards...

Des canards de Soustons (Landes) accusés de caqueter trop fort devront attendre quelques semaines de plus pour connaître leur sort : l’audience du procès intenté par des voisins gênés par le bruit des volatiles, a été renvoyée mardi au er octobre.

Le tribunal correction­nel de Dax a renvoyé l’affaire à la demande de l’avocat de la défense. Dominique Douthe,  ans, propriétai­re de la cinquantai­ne de canards et oies incriminés, présente à l’audience, s’est déclarée devant la presse « très sereine mais déçue de devoir attendre quatre semaines de plus ». « Il y a  ans que je suis là,  ans que j’ai des canards. Je n’ai jamais eu aucun souci avec les autres voisins, seulement avec ce nouvel arrivant, c’est tout », a-t-elle encore dit.

Son avocat, Me Philippe Lalanne, a estimé que le tribunal aurait à se « poser la question de savoir si le bruit est acceptable, normal ou pas ». « Ce serait différent si on était dans le VIe arrondisse­ment de Paris (...) C’est un combat pour la défense de la ruralité, je pense que c’est un combat qui est légitime, qui est juste », a-t-il ajouté. Une quinzaine de personnes venues soutenir l’éleveuse ont assisté dans le calme à la brève audience.

Un « comité de soutien des canards d’Hardy » sur Internet avait réuni, hier, près de   signatures.

Les voisins qui ont intenté le procès n’étaient pas présents et leur défense non plus.

Arrivé il y a un an, le couple a indiqué il y a quelques jours se plaindre du bruit des volatiles et du non-respect, selon eux, des règlementa­tions environnem­entales par l’élevage.

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