« % d’interventions en plus sur le territoire français »
Depuis , et la signature d’un accord bilatéral entre la France et Monaco, les pompiers de la Principauté et leurs voisins se portent assistance mutuelle en cas de sinistre ou d’accident grave. Des actions coordonnées menées en bonne intelligence de part et d’autre de la frontière mais qui ne cessent de croître.
« À ce titre, nous intervenons dans le secteur de premier appel, c’est-à-dire sur les communes limitrophes de Beausoleil, Roquebrune et Cap-d’Ail », rappelle le colonel Fassiaux. Par leur proximité avec certains quartiers français, les pompiers de Monaco ont vu leurs interventions dites de « prompt secours » (et donc pas forcément graves au sens de l’accord de ), se multiplier. Résultat : « En dix ans, nous enregistrons % d’interventions en plus sur le territoire français ». D’où une actuelle réflexion pour mettre à jour les contours de ces interventions communes.
« J’ai recréé un groupe de travail avec le SDIS »
« J’ai recréé un groupe de travail avec le SDIS pour essayer de revoir notre ligne de défense, c’est-à-dire notre secteur d’intervention maximum et aussi notre mode d’engagement dans les communes françaises », détaille Norbert Fassiaux. Hors de question de remettre en cause l’accord de , indispensable aux deux pays [France qui, par ailleurs, aide notamment à la bonne tenue du Grand Prix de F ou encore des matchs de Ligue , ndlr], mais plutôt de l’optimiser. Chercher un point d’équilibre et affiner les compétences territoriales de chacun.
Une question de bon sens et de dialogue qui devrait faire consensus, sous réserve côté français de disposer des moyens nécessaires.
Avec l’accroissement de la population du bassin monégasque, et donc des interventions, le but de cette réflexion est d’éviter, à long terme, un quelconque engorgement.