Famille d’accueil
de quelqu’un. » Dans les faits, on trouve souvent d’anciennes aidessoignantes, mais aussi « des gens qui n’ont jamais touché au médico-social ». L’accueilli est considéré comme l’employeur de l’accueillant. Et lui verse donc un « salaire » de « 2 000 à 2 500 euros par mois charges comprises », pour être nourri, blanchi ».
Martine a aussitôt été séduite par ce « métier enrichissant basé avant « logé, tout sur le relationnel ». «Enplusde la compagnie, une relation affective peut aussi se créer avec la personne accueillie », assure-t-elle. Ce n’est « pas toujours le cas », mais avec Yvette, on sent que le courant passe plutôt bien. « On lit le journal, on mange ensemble, on discute. C’est très agréable, car on s’entend bien. »
« Comme ma famille »
Cela fait deux ans qu’Yvette a posé ses valises chez Martine. Ce sont ses enfants qui ont décidé, avec son accord, de lui trouver une famille d’accueil. « Quand elle a commencé à tomber et ne plus être complètement autonome, on a pris cette décision, confie Claudine, l’une de ses filles. On aurait pu aller dans une maison de retraite, mais on s’est dit qu’elle se sentirait plus “cocoonée” ici. » Aujourd’hui, tout le monde semble avoir trouvé son équilibre. « Quand j’ai besoin d’aide, j’appelle Martine », résume Yvette, bien calée dans son fauteuil. « Martine, elle fait tout. C’est comme ma famille. »
« Ici, conclut-elle, on s’occupe bien de moi, tous les repas sont bons… » À part peut-être… « la soupe. Des fois, elle n’est pas bonne ». Découvrez notre nicematin.com