Monaco-Matin

Cannes en colère

- T.R.

Hors de ses gonds, Ludovic Pollet a mis de longues minutes pour retrouver son calme après le nul (1-1) concédé par sa formation, hier à Aubagne. Éprouvé par l’exclusion précoce de Deletraz (51’), les sorties sur blessures de Soumah et Portets, et les décisions jugées « incohérent­es » de l’homme en noir, l’ancien coach de Dunkerque enrageait contre un arbitrage qui aurait privé sa formation d’une première victoire.

« Je suis fier de mes joueurs, je ne peux rien leur reprocher. Ils ont fait le match qu’il fallait. Normalemen­t on aurait dû gagner cette rencontre, mais un homme en a décidé autrement, pestait Pollet après le coup de sifflet final. Ça ne tourne pas comme on le voudrait, ce n’est pas la première fois cette année. Tous les éléments sont contraires, entre l’expulsion, la pommette cassée de notre avant-centre, la blessure de notre goal et l’impunité dont jouit notre adversaire. Je pense qu’on nous a volé un succès qui nous tendait les bras. » Après la succession d’événements contraires, Chanssaud avait pourtant failli revêtir le costume de héros. Le gardien remplaçant propulsé sous le feu des projecteur­s a retardé l’échéance (70’, 73’, 82’), se payant même le luxe de repousser un penalty (85’). Sauf qu’à force de plier, ses partenaire­s ont fini par rompre sur un ultime coup de billard transformé par Benarbia (1-1, 90’+1). La réponse tardive des Aubagnais à l’excellent premier acte cannois, illustré notamment par l’ouverture du score, sur penalty, de Kikalichvi­li.

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