Monaco-Matin

LE CHAMPION ET LE PRINCE COMPLICES AU PALAIS

Le pilote Ferrari et sa famille ont été reçus par le souverain, hier, pour célébrer et revenir sur les deux premiers succès du Monégasque en Formule 1. Entre complicité et confession­s

- THOMAS MICHEL tmichel@nicematin.fr

Charles Leclerc a été reçu par le souverain, hier, après ses deux victoires à Spa et à Monza. En aparté, et en présence de la famille du pilote, ils ont débriefé les deux premiers succès en F du Monégasque, avant de nous confier leurs émotions et le plaisir de se retrouver.

Rencontre au sommet, hier matin au Palais princier, entre le souverain et le petit prince de la Formule 1, Charles Leclerc. Après avoir décroché sa première victoire à Spa-Francorcha­mps puis offert un tant espéré succès aux tifosis à Monza, le pilote monégasque a reçu les honneurs de sa patrie par la voix du prince Albert II. « C’est toujours un plaisir de retrouver Charles, encore plus après ces deux belles victoires. Bien sûr, je n’étais pas le seul Monégasque ou ami de la Principaut­é à être heureux non seulement de ces victoires mais de la manière dont elles ont été acquises. Entendre l’hymne monégasque sur le podium est extraordin­aire, c’est une grande émotion », a confié le souverain au sortir d’une rencontre en aparté avec Charles et sa famille.

« De bon ton et sympa »

Un clan soudé et modeste qui reste « perplexe de la manière dont Charles gère la pression », confie son oncle, Thierry Manni. À l’abri des regards, devant un café, le souverain a d’ailleurs souhaité en savoir plus sur l’émotion ressentie par Charles lorsque l’hymne monégasque a résonné en Italie après une lutte haletante entre les Mercedes et la Ferrari de Charles « L’Éclair ». « Monseigneu­r voulait savoir ce que Charles a vécu à l’intérieur quand il s’est retrouvé devant 150 000 personnes qui hurlaient son nom, confie Thierry Manni. C’était de bon ton et super sympa de la part de Monseigneu­r de marquer le coup. »

Un moment agréable conclu par une séquence photo et une prise de paroles (lire ci-dessous) dans la cour d’honneur du Palais. «Dece que je vois et comprends, le Prince est l’un des premiers Monégasque­s à soutenir Charles et certaineme­nt le plus heureux quand résonne l’hymne monégasque le dimanche », confirme Lorenzo, le grand frère. En attendant le Grand Prix de Singapour (22 septembre), c’est vers Hockenheim que penchera le coeur des Leclerc ce week-end. En Allemagne où Arthur, le cadet de la fratrie, engagé dans le championna­t d’Allemagne de F4, nourrira de grandes ambitions alors qu’il pointe à la deuxième place du championna­t, à deux épreuves de la fin. Un parcours dont Charles ne rate pas une miette, souvent dans l’ombre. « Charles aide son frère financière­ment et peut aider à déclencher des discussion­s sur son avenir mais en même temps il s’éloigne très rapidement. Il suit de près toutes ses courses et peut donner deux ou trois conseils mais il a envie qu’il fasse son chemin, confie Lorenzo. Il croit beaucoup dans la faculté de chacun à se développer par soi-même et ne veut pas interférer. »

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 ??  ?? Comme il nous le confiait il y a peu, le souverain prend des nouvelles de Charles Leclerc avant et après chaque course. Hier, le Prince et le champion ont fait étalage de leur complicité. Fondateur de Stajvelo, entreprise familiale, Thierry Manni a offert deux vélos made in Monaco, électrique­s et éco-responsabl­es dans leur constructi­on, au couple princier. (Photos Dylan Meiffret et AFP)
Comme il nous le confiait il y a peu, le souverain prend des nouvelles de Charles Leclerc avant et après chaque course. Hier, le Prince et le champion ont fait étalage de leur complicité. Fondateur de Stajvelo, entreprise familiale, Thierry Manni a offert deux vélos made in Monaco, électrique­s et éco-responsabl­es dans leur constructi­on, au couple princier. (Photos Dylan Meiffret et AFP)
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