La rénovation de la gare de Menton est sur les rails
En conseil communautaire, hier, les élus de la Riviera française ont fait leur rentrée, votant près de 40 délibérations. Où il était notamment question du futur pôle d’échange multimodal
Malgré les apparences, le projet de rénovation et d’aménagement de la gare de Menton va bon train. En conseil communautaire, hier soir, les élus de la Riviera française ont en effet validé la signature de deux conventions. Certes très administratives et jargonneuses – l’une visant à « superposer à l’usage ferroviaire actuel de l’emprise du parvis un usage urbain », l’autre à « organiser une maîtrise d’ouvrage unique » – mais qui conditionnent la possibilité de lancer, dans un avenir proche, les permis de construire. Et de mener le projet à son terme.
Trois grands axes de travaux
Pourquoi créer un pôle d’échange multimodal dont la gare de Menton serait le coeur ? En vue de « faciliter les transferts modaux des habitants du bassin de l’agglomération mentonnaise vers le mode ferroviaire et redynamiser le quartier de la gare en modernisant son environnement immédiat, tout en maintenant les activités ferroviaires de la cour “marchandise” », résume-t-on dans l’une des deux délibérations votées hier à l’unanimité.
Quels seront les travaux réalisés pour combler ces ambitions ? Trois grands axes ont été retenus. Il s’agira, déjà, de réorganiser les espaces extérieurs, afin de « créer une véritable intermodalité et un espace unitaire apaisé où la priorité sera redonnée aux piétons, avec, notamment, la création d’une place urbaine ». À noter que les vélos et autres transports doux pourront également y circuler.
Une restructuration du bâtiment voyageurs est également programmée, afin de « moderniser l’espace dédié à la clientèle et offrir davantage de services ».
Enfin, le projet tient compte de la création d’un parking de 350 places « permettant d’apporter une réponse à la saturation et au manque d’attractivité de l’offre de stationnement actuellement présente sur le parvis ».
Pour rappel, de nombreux partenaires sont engagés dans ce projet : l’État, la Région, la Carf, ainsi que Gare et connexions – une branche de SNCF mobilités. Preuve – s’il en fallait une – qu’un pôle d’échange multimodal moderne et fonctionnel relevait de la nécessité.
Et de l’intérêt public.