« Ce n’est pas une excuse »
« L’année où le groupe vit le mieux »
Il est l’un des neuf joueurs à avoir rempilé durant l’intersaion. A 25 ans, il fait même figure de cadre dans le vestiaire azuréen. Tête bien faite (il a obtenu en juillet un Master 2 en management), Quentin Scolari se distingue aussi par son franc-parler. Il exhorte ses partenaires à ne pas se cacher, ce soir à Rouen (20h). Nice ouvre sa saison chez le vice-champion de France mais jouer un « gros » n’empêche pas d’avoir faim.
Quentin, quel bilan tirezvous de la préparation ?
Je retiens l’arrivée de Daniel Babka (coach adjoint, ndlr). Il débarque avec un gros CV et ça se ressent. C’était un défenseur, je suis défenseur et son expérience et ses conseils techniques précis font énormément de bien.
Comment vit le groupe ?
Je suis surpris. L’effectif est homogène au niveau de l’âge et c’est l’année où il vit le mieux depuis mon arrivée (en , ndlr) .Ilya une vraie bonne ambiance. On a passé une soirée tous ensemble au restaurant la semaine dernière. Pour l’instant, de ce que j’ai vu, j’ai l’impression que tout le monde tire dans le même sens. Je suis certain que l’alchimie sera bonne.
Et question hockey, ce groupe est-il armé pour remplir l’objectif de se hisser dans le Top de la saison régulière ?
L’an dernier, le niveau offensif de l’équipe était plus hétérogène. Nos Finlandais (Rajamäki, Tarkkanen et Pertillä) constituaient notre force de frappe principale. Cette saison, on semble avoir plus d’éléments capables de marquer. Kopta et Illes sont des techniciens et nous font du bien. Idem pour Abramov ou Chabert qui font partie des bonnes surprises. Sur le papier, c’est donc plus intéressant.
Dans les buts, la doublette Nechvatal-Barrier semble donner plus de garanties…
J’aime beaucoup Julian (Barrier). Sa saison dernière était plus qu’honorable. Concernant Patrick (Nechvatal), j’apprécie sa communication. C’est un mec sympa et plus travailleur que ne l’était Mustukovs l’an dernier (rire). Il est plus jeune que
( ans contre ) et s’est lui mieux intégré. Il a envie de prouver des choses et Nice peut être un bon tremplin pour lui.
Comment battre Rouen ?
Cette équipe défend peu, elle est très portée vers l’attaque. Si on la fait douter en défendant bien, qu’on est propres et qu’on laisse passer l’orage du début de match, je pense qu’on aura des contres. C’est comme ça qu’ils s’exposent le plus.
Depuis et l’accession du club à l’élite, Nice n’a jamais perdu lors de la
re journée. A l’inverse, il n’y a eu qu’une victoire contre Rouen en douze matchs…
Enchaîner Rouen et Grenoble lors des deux premières journées ne doit pas être une excuse.
On ne doit pas se dire : ‘‘Ces clubs ont plus d’argent, on se laisse aller’’. Faire les play-offs chaque année passe par des victoires contre ce genre d’équipes. Il va falloir aller chercher au moins
pts sur ces deux matchs.