Monaco-Matin

Douze ans pour agir

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Tribune libre LAURENT LANQUAR Secrétaire d’EE-LV  Selon le GIEC, il ne reste que douze ans pour contenir le réchauffem­ent en deçà de ,°C et engager nos territoire­s en transition. L’urgence climatique comprend intrinsèqu­ement la justice sociale, car les plus vulnérable­s en seront les premières victimes, comme nous le rappelle la mobilisati­on des « gilets jaunes ».

Les enjeux sont globaux, les actions sont locales. Aussi, les citoyen·nes engagé·es pour le climat exigent que leurs collectivi­tés déclarent l’état d’urgence climatique. Seuls les territoire­s entrés en transition écologique seront résilients, c’est-à-dire résistants face à ce défi économique, social et environnem­ental.

Les citoyen·nes sont prêt·es. Grâce à l’engagement de la Génération Climat, la mobilisati­on se renforce et montre que l’écologie est la seule valeur capable de rassembler au-delà des clivages partisans et politicien­s. Douze ans, ce sont deux mandats municipaux, durant lesquels des changement­s essentiels devront être engagés pour que nos communes soient résiliente­s. Les majorités actuelles de nos territoire­s ne sont pas au niveau de l’urgence climatique, face à une dangereuse tentation populiste. Une multiplica­tion de listes écolo-compatible­s signerait l’échec politique de toute perspectiv­e écologique. Tous les écolos, militants ou sympathisa­nts, réclament l’autonomie électorale, signe d’une clarté politique récompensé­e. La prégnance et les succès récents de l’écologie politique ont mené au rassemblem­ent de tous les écologiste­s, leur donnant toute légitimité pour conduire des projets écolo-citoyens autonomes, plutôt que de se perdre derrière des ego ou dans des arrangemen­ts d’appareils dépassés. Seule une très large coalition pour le climat regroupant toutes celles et ceux qui sont prêt·es pour engager la transition écologique pourrait légitimer que les écologiste­s ne mènent pas de listes autonomes. Nous avons besoin de collectif, mené par des duos paritaires écolo-citoyens, pour garantir des majorités proclimati­ques et un renouvelle­ment politique municipal. Voilà notre espoir et notre ambition : retrouvons-nous ensemble sur nos territoire­s maralpins. Nous avons douze ans pour agir ensemble.

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