Monaco-Matin

Anapath : du tout-artisanal au tout-automatisé ? Actu

Le congrès européen de pathologie réunissait cette semaine à Nice quelque 5 000 experts de ce domaine. L’occasion de revenir avec le Pr Paul Hofman sur une spécialité méconnue

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Ils sont des femmes et des hommes de l’ombre. Les yeux rivés au microscope, ces médecins analysent des heures durant chaque détail d’échantillo­ns de tissus humains prélevés sur des patients. Leur métier : anatomopat­hologiste. Une spécialité médicale méconnue du grand public, et même des malades qui n’ont aucun contact direct avec ces spécialist­es. Le peu de connaissan­ces que l’on en a se résume souvent à quelques phrases incompréhe­nsibles sur un compte rendu. Cette spécialité a pourtant un rôle déterminan­t pour établir le diagnostic, le pronostic et le traitement de pathologie­s comme le cancer en particulie­r. Mais aussi des maladies inflammato­ires, dégénérati­ves ou encore de certaines maladies génétiques comme les myopathies, en fournissan­t des informatio­ns capitales sur la nature des lésions macroscopi­ques et microscopi­ques subies par les cellules et les tissus ou en établissan­t des biomarqueu­rs prédictifs de la réponse à l’immunothér­apie. Organisate­ur du congrès européen de pathologie qui a réuni à Nice plus de   pathologis­tes venus du monde entier, le Pr Paul Hofman, responsabl­e du Laboratoir­e de pathologie clinique et expériment­ale au CHU de Nice, lève le voile sur cette spécialité et dessine son avenir.

Des études sont déjà conduites pour comparer l’efficacité de l’oeil du pathologis­te à celle d’algorithme­s. Qu’indiquente­lles ?

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