Décision prise en novembre
La décision d’embaucher des auxiliaires de surveillance pour assurer et renforcer la sécurité aux entrées et sorties des écoles maternelles et élémentaires remonte – pour Menton – à la fin de l’année 2001. Cette nouveauté avait fait l’objet d’un vote en conseil municipal. Et tirait (entre autres) sa légitimité d’un accident survenu devant un établissement du quartier SaintRoman, quelques semaines auparavant.
« Minimum d’autorité » « Le recrutement ne sera pas réservé aux retraités, mais ouvert à tous les adultes désireux d’apporter leur contribution et d’effectuer ce type de mission. Il s’agira de personnes recrutées pour leur sérieux, leur sens des responsabilités, et ayant un minimum d’autorité. La mairie maintiendra un policier municipal par établissement pour les épauler », expliquait alors le maire, Jean-Claude Guibal. Conscients qu’il serait difficile de réunir l’effectif suffisant sans gratification financière, les décideurs avaient rapidement acté que les candidats retenus percevraient une rémunération mensuelle nette de 1 400 francs, et bénéficieraient de tickets de bus gratuits.
Pour rappel, c’est par ailleurs en janvier 2002 que le passage aux 35 heures est devenu obligatoire dans la fonction publique. Aussi l’embauche de « papys et mamies trafic » a-t-elle été vue d’un très bon oeil. Leur contribution permettant en effet de dégager du temps aux policiers municipaux, afin que leur action en ville ne soit pas compromise par les nouvelles lois du travail, expliquait-on à l’époque. Sans grande surprise, la délibération avait été votée à l’unanimité.