Monaco-Matin

EUROPEAN TOUR « Ça donne le sourire »

Ambassadeu­r du Riviera Golf de Barbossi, Alexander Levy était présent pour le lancement de la nouvelle académie. Le Varois, 5e joueur français, compte finir la saison en beauté

- PROPOS RECUEILLIS PAR FABIEN PIGALLE

L’ex numéro  français ne vit pas la plus grande saison de sa carrière. Loin de là. Mais Alexander Levy le sait, et à  ans, le Varois traverse cette épreuve avec philosophi­e, retrouvant même le sourire au sortir de l’été. L’ambassadeu­r du Riviera golf Barbossi à Mandelieu a d’ailleurs pris le temps d’un aprèsmidi pour venir à la rencontre des jeunes du club lors de l’inaugurati­on de la nouvelle académie. Une énergie positive qui lui servira pour finir sa saison sur une note positive.

C’était important pour vous d’être ici ?

Très. C’est un moment de partage avec les enfants et c’est ce que j’aime. Quand tu les vois heureux, qu’ils en redemanden­t, c’est extraordin­aire. Ils étaient là pour me voir taper des balles, mais surtout pour me challenger. Ils voulaient jouer et montrer de quoi ils étaient capables. Ça donne le sourire.

Vous aviez été à leur place plus jeune ?

Oui. Je devais avoir  ans et j’avais eu la chance, grâce à mon père qui s’était qualifié pour une compétitio­n, de rencontrer Thomas Levet (ex-numéro  français). J’ai encore la photo (sourire). J’avais pu jouer  ou  trous avec lui. C’est quelque chose qui vous marque. Aujourd’hui, j’ai fait gagner à une petite fille et ses parents un week-end en tournoi avec moi. Le putt qu’elle a rentré pour gagner, elle s’en rappellera toute sa vie.

Quelle était votre motivation en lançant ce défi ?

Déjà, il faut bien comprendre que tout le monde n’a pas les moyens de pouvoir voir ce qu’est le haut niveau, être sur un tournoi, et côtoyer les meilleurs joueurs au monde. Je voulais leur donner cette chance-là parce que j’aurais rêvé avoir cette opportunit­é-là à leur âge. La ligue PACA m’avait emmené, petit, à l’Open de France. Mais ça n’a rien à voir.

Pour vous, c’est une bouffée d’oxygène dans une saison compliquée ?

C’est vrai. Je ressors la tête de l’eau, je travaille dans mon coin et je me prépare. Tout va très vite dans ce sport. Je joue bien, il faut juste que ça se goupille dans le bon sens pour moi. J’ai réadapté mon entraîneme­nt, le travail va payer. J’ai changé de putter etc. On verra. Mais j’ai le bon état d’esprit. C’est positif.

A quoi va ressembler votre fin de saison ?

Je vais jouer les six derniers tournois. Je me sens prêt physiqueme­nt pour enchaîner. Si je loupe les cuts, je resterai le weekend pour m’entraîner.

L’Open de France arrive...

Oui. Ce serait beau de le gagner cette année, où ça a été compliqué. Parce que si tu gagnes l’Open de ton pays, ça devient l’une des plus belles victoires de ta carrière.

Vous allez être moins attendu que les années précédente­s...

J’exagère en disant ça, mais je serai peut-être un peu plus incognito, oui. Car pour beaucoup, je ne suis pas l’homme en forme ou le Français du moment. Je jouerai sans la pression d’être LE joueur attendu.

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(Photo Fab. P.) Alexander Levy a multiplié les démonstrat­ions et les jeux avec les enfants.

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