Le soleil brille à l’ouest
Tour d’horizon Actuellement, Tamarins Développement est en charge d’une dizaine de programmes moyen et haut de gamme dont la livraison approche
Laurent Ricordi, directeur des programmes de Tamarins Développement, met l’accent sur le dynamisme du marché, en dépit d’une offre qui ralentit la satisfaction des demandes… Explications
Présentez-nous en quelques mots Tamarins Développement, dont vous êtes le directeur des programmes et de la commercialisation ?
Laurent RICORDI. Il s’agit d’un groupe indépendant de promotion immobilière, fort de vingt ans d’expérience, créé par Eric Brancaleoni, qui en assure toujours la direction. Tamarins DVLP est spécialisé dans le logement neuf, sur une zone qui s’étend de Menton à Saint-Tropez, dans le Var, avec une forte implantation dans le secteur Antibes-Cannes.
Combien avez-vous de programmes en cours, et où ?
Nous avons une dizaine de programmes en cours, dans le moyen et haut de gamme, dont la livraison est imminente ou à l’horizon pour les programmes en cours de démarrage. On peut citer plusieurs réalisations à Antibes [ Foch, Zénith, Cosy Corner, la plupart éligibles à la loi Pinel], à Golfe-Juan [Villa Palma], à Sainte-Maxime [Parc Croisette], à Cannes [CarréCroisette], à Nice avec Dolce Villa en cours de livraison. Il s’agit le plus souvent d’ensembles bien placés au coeur des villes et non loin des plages, de à logements en moyenne. Les prix se situent, selon l’emplacement et la vue, dans une fourchette de € à € le mètre carré. Cet écart de prix correspond à notre offre commerciale sur les AlpesMaritimes, hors Cannes, dans le Carré d’Or où il n’y a rien en dessous de € dans nos programmes, non loin de La Croisette et du Palais. Quelle est la tendance du marché à la fin du premier semestre ? Le marché peut être qualifié de dynamique dans ce secteur, avec un rythme de commercialisation soutenu, surtout sur Cannes. Le stock tend toutefois à s’amenuiser car il y a une réelle difficulté à produire de nouveaux logements qui aboutit à une pénurie de l’offre. La perspective des élections municipales freine la délivrance des permis pour de nouveaux programmes. La demande est toujours forte cependant.
La clientèle est-elle homogène ?
Nous avons une offre variée qui attire différents types de clientèle, dont beaucoup éligibles à la loi Pinel. Dans un secteur ramassé, on peut différencier Antibes, avec une clientèle plus européenne – dont des Scandinaves – de Cannes qui constitue un marché spécifique, surtout dans le périmètre de « la Banane » (la demi-lune formée autour de la baie par les axes du Boulevard de La Croisette et de la rue d’Antibes) prisé par les clients koweïtiens et moyen-orientaux. La clientèle russe et britannique a baissé. Enfin, il faut toujours compter avec les Français, notamment de la région parisienne.