Don de moelle osseuse : un combat nécessaire
Comme l’an passé, la fondation Flavien avait choisi de faire de son Trott’n’roll, une caisse de résonance pour inciter à la population à s’inscrire sur la liste des donneurs de moelle osseuse. Cette matière humaine, à l’origine de la production de cellules sanguines, peut aider à guérir % des maladies graves du sang, lorsque la compatibilité entre le donneur et la personne malade est établie.
« Aujourd’hui donneurs sont recensés en France et nous en avons dans notre secteur, chiffre que nous cherchons à faire fructifier, car pour les patients, en fonction de leur poids nous avons besoin de moelle en conséquence » souligne Ghislaine Bernard, docteur responsable du service immunologie au CHU de Nice, qui coordonne ces dons pour les Alpes-Maritimes, Monaco et l’Est Var. Ainsi, via un questionnaire et un test salivaire, on teste son potentiel pour être inscrit sur la liste de donneur de moelle osseuse. La salive permet d’établir via l’ADN un typage des globules blancs.
« Principalement nous recherchons des hommes jeunes, mais généralement ce sont plutôt les femmes qui donnent et l’on demeure sur la liste jusqu’à l’âge de ans ».
La probabilité est d’une chance sur un million de trouver une compatibilité dans le monde. Si le donneur est compatible, avec un typage parfaitement identique, deux solutions s’ouvrent alors, en fonction des pathologies du receveur. Soit un prélèvement dans les os plats avec anesthésie générale. Soit avec une injection dans le sang qui permet de récolter les fluides nécessaires.
Hier, les équipes de bénévoles ont répété ces informations pour tenter de développer ce don de moelle osseuse, qui peut sauver des vies.