Danse avec les Stars : le Varois Christophe Licata rempile
Dnse avec les stars arepris du service hier soir. Pour cette dixième saison, l’intérêt ne semble pas faiblir pour l’émission de TF1 qui fait virevolter célébrités et étoiles de la danse. Le danseur varois Christophe Licata fait partie des figures récurrentes de l’émission avec dix participations. Il a cette année pour partenaire l’actrice Linda Hardy, ancienne Miss France.
Est-ce devenu automatique pour vous d’être au générique ?
C’est vrai que j’ai cette chance d’être reconduit d’année en année, mais à chaque fois, c’est une remise en question.
J’ai été contacté durant l’été et ensuite nous sommes en répétition trois semaines à Paris avec les artistes quatre à cinq heures par jour, cinq jours sur sept, avant la première.
Quelle élève est Linda Hardy ?
La production a bien fait les choses, elle connaît nos caractères respectifs et c’est une super rencontre ! Linda est une débutante intégrale. Elle n’a jamais dansé. Le public pourra donc facilement s’identifier à elle. Certes, il y a du boulot, mais elle a les ressources nécessaires. Durant la préparation, nous explorons tous les types de danses et je lui donne un maximum de clés pour l’aider tout au long de l’aventure. Après, il ne faut pas mentir, je ne peux pas en faire des danseurs professionnels en trois semaines. C’est quand même une épreuve, cette émission. Mentalement comme physiquement.
À part financièrement, quel enrichissement procure ce type d’émission ?
Ça m’a changé la vie ! C’est une très bonne école pour un professeur car j’ai appris à avoir une méthodologie d’apprentissage plus rapide.
Facile à concilier avec votre école de danse à Draguignan ?
Oui, car quoi qu’il arrive, mon avenir s’écrit avec, et en ce moment j’ai l’impression d’être à l’apothéose de ma vie ! Je m’occupe essentiellement des compétiteurs mais tout le monde est évidemment le bienvenu avec une multitude de styles en apprentissage. Du ragga aux claquettes ! L’idée d’autres ouvertures trotte dans ma tête, mais ce n’est pas pour maintenant. Quelles partenaires vous ont marqué ?
Oh, plusieurs ! Amel Bent, Priscilla Betti [qui est niçoise, Ndlr], Nathalie Péchalat, Tatiana Silva... C’est une aventure différente à chaque fois. Selon les cas, le plus intéressant provient de la danse ou de l’humain.
Avez-vous connu des déconvenues ?
Non. C’est un peu Bisounours de dire ça mais c’est une émission très bon enfant. C’est la fatigue qui est la plus dure à gérer... Mon meilleur souvenir date de notre première réunion pour la saison . J’avais ans et je ne savais pas où je mettais les pieds... Nous nous sommes retrouvés au pied de cette gigantesque tour de TF des étoiles plein les yeux.
N’avez-vous pas l’impression d’être plus connu que certaines « stars » du casting ?
Cela fait dix ans que je suis rentré dans les foyers, mais je ne suis pas du tout dans le star-system. Et si un jour cela devait arriver, il faudra meledire![ rire] D’ailleurs pour moi, il n’y a pas de « stars ». Ça ne m’intéresse pas. Je veux juste faire plaisir aux gens et être reconnu à travers mon métier.