CHAMPIONNAT DU MONDE EN THAÏLANDE Imadouchene en lice demain
Après Vencelas Dabaya, médaille d’argent aux JO de Pékin 2008, l’ES VilleneuveLoubet compte désormais dans ses rangs une nouvelle “pépite” avec Romain Imadouchene. Originaire du Nord de la France, il a débuté le sport à 5 ans par le judo. Très vite, il se fait remarquer en remportant, notamment, une victoire en Coupe de France chez les minimes. À 15 ans, il faisait déjà régulièrement les championnats de France et pour se préparer physiquement il se rendait dans une salle à Dunkerque pour y pratiquer la musculation.
Après seulement un mois de pratique, il s’essaya à l’haltérophilie, et tout de suite le courant est passé. Champion de France Juniors, en moins de 69 kg, il intégra ensuite le pôle France de Châtenay-Malabry, empochant au passage un nouveau titre de champion de France en moins de 77 kg et aussi une participation au championnat d’Europe où il finit à la neuvième place, découvrant ainsi la scène internationale. Fort de ses résultats, il intégra ensuite l’INSEP. « Un rêve de gosse, celui de tout sportif français. C’était pour moi un réel honneur et je me devais de travailler dur ». Les résultats ne se firent pas attendre, il devient champion de France Juniors en moins de 85 kg et se retrouve de nouveau sur les plateaux européens en Lituanie, devenant vice-champion d’Europe. Après une médaille de bronze à l’épaulé-jeté avec 196 kg aux championnats du monde en 2017, Romain enchaîne les blessures.
Un des favoris
Les entraînements sur l’INSEP ne lui conviennent plus et il décide en mars dernier de rejoindre l’ESVL Muscu Gym et surtout un entraîneur de haute volée, Steeve Portelli. « Le courant est vite passé, il est à l’écoute et je retrouve de nouveau de bonnes sensations ». L’ambiance du club aidant plus vite que prévu, il se retrouve progressivement à son meilleur niveau. En Picardie, en juin dernier, il empoche un nouveau titre de champion de France en moins de 89 kg Seniors.
En juillet. il se qualifie in extremis pour les mondiaux, réalisant 207 kg à l’épaulé-jeté, une barre supérieure à la meilleure performance mondiale de l’année. Dès lors, tous les espoirs sont permis et il se met à rêver d’obtenir le « Graal » demain. «Jeme rends à Pattaya avec la rage de me surpasser pour moimême et surtout pour mon entraîneur qui me suit au quotidien et me donne ce goût de la performance ».