Monaco-Matin

La grande vadrouille du mobilier de Gérard Oury À St-Tropez,

La réalisatri­ce Danièle Thompson se sépare de 161 pièces de mobilier et d’art issues de la villa paternelle qui, elle, a déjà trouvé preneur. Elles seront mises aux enchères sur place le 5 octobre

- LAURENT AMALRIC lamalric@nicematin.fr

Émotion obligatoir­e alors que l’on retrouvait l’autre jour le grand salon couleur neige où Gérard Oury aimait s’installer en bordure de son verdoyant terrain de cinq hectares. Là même où on le rencontra pour la dernière fois en marge d’un entretien avec sa fille Danièle Thompson, il y a plus d’une décennie. La réalisatri­ce était de nouveau au rendez-vous pour présenter le mobilier et les oeuvres d’art de la demeure familiale qui seront dispersés le 5 octobre prochain sous la houlette de la maison Artcurial. Une décision motivée par la vente prochaine de la « maison d’enfance » de son fils et de sa fille. Ces derniers préservent toutefois l'Olive, l'autre villa familiale qui jouxte Les Oliviers.

« Dans un état formidable »

Au-delà d’un catalogue où figurent 161 objets pour quasiment toutes les bourses – les estimation­s variant de 50 € à60000 € –, c’est tout l’imaginaire véhiculé par ce patrimoine à forte valeur ajoutée cinématogr­aphique qui se volatilise­ra sous le marteau de Francis Briest. Le même commissair­e-priseur (co-fondateur d’Artcurial) qui avait oeuvré lors de la vente de la collection Raoul Dufy du même duo Oury-Thompson en 2009. « Celle-ci avait eu un réel succès et cette nouvelle vente de mobilier dans un état formidable devrait suivre la même voie. Le marché de l’art est un marché de la séduction. Outre l’achat, il y aura ici une prime du souvenir autour de ce que représente­nt ces objets. D’où des estimation­s moyennes faibles par rapport au prix que peuvent atteindre certaines pièces », développen­t Me Briest, également sur place l’autre jour pour ce premier tour d’horizon d’une « collection » qui pour l’heure totalise 200 000

 ?? (Photos Patrick Blanchard) ?? Danièle Thompson et « Le Baiser », une oeuvre de l’artiste chinois Wang Du réalisée en  et estimée entre   et   euros. Un autre exemplaire de cette sculpture (acrylique sur résine polyester n°/ -  x  x  cm) se trouve dans les collection­s du Centre Pompidou.
(Photos Patrick Blanchard) Danièle Thompson et « Le Baiser », une oeuvre de l’artiste chinois Wang Du réalisée en  et estimée entre   et   euros. Un autre exemplaire de cette sculpture (acrylique sur résine polyester n°/ -  x  x  cm) se trouve dans les collection­s du Centre Pompidou.

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