Le conservatoire entame sa rentrée avec philosophie
Dans l’établissement d’enseignement artistique, les cours ont repris le 16 septembre. Si en interne peu de changement sont à signaler, l’institution s’affirme de plus en plus hors les murs
Ne demandez pas au conservatoire de musique de faire une rentrée en fanfare. Bien connue, et bien vue, l’institution n’a pas besoin de claironner pour exister. C’est en toute simplicité que l’établissement d’enseignement artistique a ainsi rouvert après une courte pause estivale. Avec une reprise des cours le 16 septembre.
« La rentrée s’est faite sous de bons auspices, se félicite le responsable, Paul-Emmanuel Thomas. Nous avons encore plus d’élèves que l’an dernier. » Comment expliquer un tel concert d’inscriptions ? Difficile de lister les ingrédients d’une telle recette. Mais une chose est sûre : le conservatoire est très inséré dans la ville, «en tant que lieu de formation et qu’acteur culturel ».
Les concerts en terre insolite réitérés
L’établissement organise en effet plus de 50 manifestations par an. S’assurant ainsi un sérieux rayonnement. Quant aux professeurs, ils comptent parmi les meilleurs dans leur discipline. « C’est une chose étonnante sur la Côte d’Azur. Comme il s’agit d’un bassin important et attirant, l’équipe pédagogique est de grande qualité. Tous sont extrêmement qualifiés », reprend Paul-Emmanuel Thomas. Définissant le conservatoire comme une « école de maîtres ». Un lieu d’exigence, pas élitiste pour autant. En interne, aucune réelle nouveauté n’est à signaler pour l’année qui démarre. Mais c’est hors les murs que les innovations se déploient et gagnent en maturité. À l’exemple de l’orchestre à l’école (lire ci-dessous) .Ou des concerts en terre insolite, qui reprendront le premier dimanche de décembre. « Le succès a dépassé nos attentes, indique le patron du conservatoire .Je m’étais donné deux ans pour monter en puissance. Dès la deuxième date, la jauge avait été atteinte ! »
Quant à l’approche pédagogique, en interne comme en externe, elle n’a pas changé d’un iota. « Apprendre un art, c’est apprendre qui l’on est. Aussi, il n’existe pas un seul chemin : il y a autant de chemins que d’élèves, assure Paul-Emmanuel Thomas. Les professeurs vont toujours chercher le médium le plus adapté, ce qui va résonner chez l’autre. La pédagogie, c’est donc de trouver la clé appropriée pour ouvrir les portes de l’éducation de nousmêmes. »
Et si les élèves sont évalués sur des compétences précises en fin de chaque cycle, la manière d’atteindre cet objectif importe peu. Laissant place à une totale liberté.