Le quartier Jeanne-d’Arc prêt au renouvellement
Réunis à l’Hôtel de Ville, jeudi, les élus mentonnais ont adopté une vingtaine de délibérations. La concertation sur le projet de réorganisation du Careï a notamment été clôturée
La concertation autour du projet de renouvellement urbain du quartier dit « Jeanne-d’Arc » est désormais close. Après que les élus mentonnais ont approuvé son bilan, jeudi, lors d’un court conseil municipal. L’occasion pour l’adjoint à l’urbanisme, Yves Juhel, de rappeler les quatre enjeux de ce programme, motivé par le « rattrapage de la production en logements locatifs sociaux ».
Achat progressif
Il conviendra ainsi d’opérer à la réorganisation du tissu urbain du secteur en y définissant un projet de cadre de vie ; de lutter contre l’habitat dégradé ; d’intégrer des équipements de proximité, des espaces publics, bureaux et commerces ; d’accueillir une mixité fonctionnelle via l’intégration d’une dimension architecturale et paysagère qualitative, la préservation des échappées visuelles sur les collines, l’amélioration des accès aux propriétés (en amont de l’opération) et, enfin, de diversifier l’offre en matière de logements.
« Une réunion a été organisée avec une cinquantaine de participants. Nous avons également mis en place un registre le 25 mars 2019. La mobilisation a été faible dans la mesure où beaucoup ont privilégié l’échange direct avec les élus », indique Yves Juhel. Précisant que 2/3 du foncier doivent être acquis par l’Établissement public foncier (EPR). Que plus de 80 % devraient l’être dans les trois mois à venir. Alors seulement le projet pourra réellement être lancé.
De son côté, l’opposant Philippe Briand regrette qu’il ait fallu que l’opposition « monte au créneau » pour qu’il y ait de la « transparence » sur le dossier. « La population n’était pas au courant », grince-t-il, ravivant un débat maintes fois relancé en conseil municipal (1). Débat auquel l’adjoint à l’urbanisme se refuse cette fois-ci à souscrire. « La première réunion s’est tenue en 2017 ! », s’offusque-t-il. Refusant de revenir sur les « erreurs qui ont été écrites et qui ont créé un climat de peur ».
Aide à la chapelle
« Il y avait douze propriétaires présents à la réunion. Ils étaient tellement inquiets en raison des fausses informations véhiculées que l’EPR a dû les rassurer », complète-t-il malgré tout. Insistant sur le fait que les ventes ont été réalisées à l’amiable. Que les belles maisons ne seraient pas détruites. Qu’aucun document ne fait état de la création d’immeubles vertigineux. L’ensemble des élus s’est par ailleurs exprimé en faveur d’une subvention de 15660 euros destinée à financer le ravalement de façade de la chapelle Jeanne-d’Arc. Union sacrée.