Le stationnement résidentiel a (encore) fait débat
En fin de séance, le maire fait part d’une question écrite de l’opposant Philippe Briand. Relative au nouveau système de stationnement résidentiel dans les quartiers du Careï et du Borrigo. « Le conseil municipal n’a pas été saisi pour une décision qui impacte beaucoup de Mentonnais. La démocratie voudrait qu’il y ait au moins un débat », lâche l’élu Modem. Pour qui la mesure a été prise de manière trop hâtive. « Quelqu’un qui descend de l’autoroute se retrouve automatiquement dans le Careï. Sans disque bleu, il ne peut pas se garer et contribue à congestionner le centre-ville », illustre-t-il. Regrettant qu’il n’y ait
pas de parkings de délestage. « Cela dépend du pouvoir de police du maire et ne nécessite pas d’être soumis au vote du conseil, conteste le maire, Jean-Claude Guibal. Nous avons opté pour une information auprès des populations concernées. Lors de deux réunions où se trouvaient, à chaque fois, 500 à 600 personnes, nous avons répondu à toutes les questions. »
Quelques cas particuliers
Quant aux parkings de délestage (Rondelli, Baden Baden, place de l’Armée des Alpes) ils se situent volontairement en proche périphérie, indique l’édile. Insistant sur le fait que les parkings en centre-ville ont un taux d’occupation à 60 %, ce qui laisse une certaine marge. Sur le banc de l’opposition, Patrice Novelli évoque quant à lui le cas particulier des rues Jeanne, Juliette et Jeansoulain – à la croisée des deux quartiers. Selon lui, il faudrait laisser le choix aux automobilistes entre l’un ou l’autre. Un macaron spécifique pourrait leur être distribué – répond le maire – de manière à ce qu’ils puissent stationner où ils le souhaitent selon les jours, sans rigidité. Et de rappeler que pour les cas particuliers (location l’été, parents venant garder les enfants…) il suffit de prévenir le service du domaine public pour l’en informer. Les plaques concernées ne seront pas verbalisées.