Mouans et St-Laurent en rêvent
Mouansois (R2) et Laurentins (D2) affrontent respectivement demain Fréjus/St-Raphaël (N2) et Gémenos (N3). La probabilité d’une qualification est faible mais la Coupe réserve toujours des surprises. Alors...
En coupe, ce sont les matchs qu’on attend avec le plus d’impatience. Ceux des petits défiant les gros. Avec l’espoir d’un exploit ! La plupart du temps, la logique est respectée. Mais, parfois, la surprise se crée et elle laisse un souvenir magique dans les têtes des vainqueurs. Ce sont ces instants uniques que vont essayer de vivre demain le SC Mouans-Sartoux (R2) et le Stade Laurentin (D2). Le premier défie l’Etoile FC (N2), qui évolue trois niveaux au-dessus et dont le principal objectif de la saison est de retrouver le National malgré un début de saison raté. Dans les rangs du club varois, on retrouve un joueur de renom en la personne de Julien Faubert. A 36 ans, l’ancien de l’AS Cannes, des Girondins et du Real Madrid, sélectionné une fois en Bleu, est venu apporter son expérience à l’équipe entraînée par Michel Troin. Mais l’ex-pro prépare aussi sa reconversion et pas sûr qu’il soit présent demain au stade Rebuttato.
« Peu importe les joueurs qui seront alignés, de toute façon, ce sera très compliqué », sourit Stelly Gibon, le coach du SCMS et ancien de la maison fréjusienne. Quoi qu’il en soit, les Mouansois, qui ont déjà passé trois tours et ont laissé entrevoir de belles dispositions en championnat (1 victoire, 1 nul), sont sur une bonne dynamique et n’ont rien à perdre. « Le groupe est bien équilibré, vit bien, constate Gibon. Et puis, c’est la première fois, depuis au moins vingt ans, que le club accueille une équipe de ce niveau. C’est fabuleux. Les joueurs sont motivés. Il faudra qu’on élève notre niveau d’exigence dans tous les domaines pour les titiller et retarder l’échéance au maximum. Passer serait plus qu’un exploit ».
Pour sa part, le Stade Laurentin, Petit Poucet azuréen de l’épreuve, s’est vu offrir la réception de l’AS Gémenos, (N3). L’exploit serait encore plus retentissant pour les Laurentins puisque ce sont quatre divisions qui séparent les hommes de Youssef Meftah de leurs hôtes. Ce dernier est bien conscient du gouffre entre les deux équipes (voir ci-contre) mais, comme il le dit, « le ballon est rond pour tous les joueurs ». Alors sait-on jamais ! ✔ ✔ ✔ ✔ ✔
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