Tourisme, un secteur qui recrute !
Le tourisme reste, de loin, la première activité économique de la Côte d’Azur. L’enquête que mène chaque année Pôle Emploi sur le besoin de main-d’oeuvre des entreprises le démontre. Elle faisait apparaître 13 500 postes à pourvoir en 2019 rien que pour les cafés, hôtels et restaurants des Alpes-Maritimes. Un vivier d’emplois qui est en outre en constante évolution. « Les besoins exprimés par les entreprises de ce secteur qui ont répondu à notre enquête étaient en hausse de 5 % par rapport à 2018, souligne Fabien Paravisini, chargé de projet d’entreprise à la direction territoriale de Pôle Emploi. Et nous sommes sans doute en dessous du besoin réel car toutes les entreprises ne répondent pas forcément à notre questionnaire. »
Faire matcher l’offre et la demande
Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration reste donc le premier employeur de la région. Au point que les professionnels ont parfois du mal à pourvoir les postes qu’ils proposent. Du moins durablement. Même si 90 % des quelque 10 000 offres d’embauches déposées à Pôle Emploi sont satisfaites, Fabien Paravisini reconnaît qu’il existe dans ce secteur d’activité un phénomène de « turnover » qui peut s’avérer problématique. C’est d’ailleurs l’une des préoccupations majeures des acteurs de l’hôtellerie et de la restauration qui ne manquera pas d’être évoquée lors du salon professionnel PRH qui leur est dédié du 6 au 8 octobre prochain à Antibes.
Il est en effet parfois compliqué de recruter et surtout de conserver du personnel qualifié. Chef cuisinier, maître d’hôtel, réceptionniste… sont en effet des emplois qualifiés particulièrement recherchés. Pour tenter de répondre aux besoins du marché, Pôle Emploi tente d’ailleurs d’orienter les demandeurs vers des formations qualifiantes qui leur permettront d’accéder à ces métiers. Il y a en effet des opportunités à saisir comme ces 300 postes à pourvoir dans le cadre de l’extension de Cap 3000 qui va s’accompagner de l’implantation de nouvelles enseignes de restauration (1)… Et il y a aussi un vrai enjeu économique pour maintenir un niveau de service élevé qui a contribué à l’attractivité touristique de la Côte d’Azur.