Monaco-Matin

CHAMPIONNA­T DU MONDE « Loin d’être le favori »

Leader d’une équipe de France ambitieuse, Julian Alaphilipp­e pointe du doigt plusieurs adversaire­s redoutable­s aujourd’hui sur le tracé anglais

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Deux mois après la fin d’un mémorable Tour de France (deux étapes et 14 jours en jaune), Julian Alaphilipp­e se relance dans le championna­t du monde, aujourd’hui dans le Yorkshire, sans se positionne­r pour autant en premier favori.

Que s’est-il passé depuis le Tour ?

La coupure que j’ai faite était vraiment indispensa­ble, j’étais à bout physiqueme­nt et même dans la tête. Se battre sur le Tour pendant toutes les étapes était une découverte pour moi, ça m’a bien épuisé. Après avoir bien récupéré, le championna­t du monde était dans un coin de la tête avec le Tour de Lombardie qui va arriver vite derrière ( octobre). J’ai fait le maximum pour revenir en forme. J’ai été très sérieux dans ma préparatio­n, dans mon approche, c’est ce qui me permet d’être tranquille, de ne pas me poser de questions.

Où situez-vous le maillot arc-en-ciel dans votre hiérarchie ?

Au plus haut. C’est celui qui dégage le plus de respect, on le porte un an, c’est un rêve d’aller le chercher.

À quoi vous attendezvo­us ?

Cela va être une course d’usure, pas facile sur un circuit technique où il faudra être tout le temps bien placé, ça va demander beaucoup d’énergie, ça risque d’être une sacrée course avec en plus la météo...

La météo ?

C’est le seul truc qui peut me perturber. Je ne suis pas un adepte des conditions, s’il pleut et s’il fait froid, ce n’est pas ce que je préfère, mais c’est la même chose pour tout le monde, il faudra s’adapter.

Thomas Voeckler fait ses débuts en tant que sélectionn­eur. Comment cela se passe-t-il entre vous ?

Je m’entends très bien avec Thomas. Il a arrêté sa carrière il n’y a pas si longtemps, il sait ce que c’est que d’avoir mal aux jambes. À partir du moment où je lui ai dit que je serais prêt, il a souhaité créer l’équipe autour de moi. On a une équipe homogène, tout le monde est motivé pour aller chercher un résultat.

Qui installez-vous en favori ?

Je suis loin d’être le favori numéro un, que ce soit en cas d’arrivée au sprint, en petit groupe ou en solitaire. Je suis capable de faire ce genre de choses mais il y en a d’autres. Plusieurs coureurs sont capables de gagner, ça paraît logique quand on voit les courses des dernières semaines.

Mais quels noms ? Van der Poel, Sagan, Matthews ?

(Sourire) Voilà...

Vous savez que le vous attend...

J’ai ressenti du soutien, et ça me fait chaud au coeur, j’ai ressenti aussi de la compassion. Le public comprend que c’est une saison exceptionn­elle, il (SUI) Spectateur­s : public sait que cette saison m’a coûté beaucoup en termes d’énergie, que je me suis beaucoup impliqué. Je peux arriver à  % dimanche comme je peux arriver un peu fatigué. On le saura dimanche. Outre le leader Julian Alaphilipp­e, le Garéoultai­s Christophe Laporte fait partie de la sélection de Thomas Voeckler. Les six autres sont : Sénéchal, Cavagna, Cosnefroy, Gallopin, Bernard et Roux.

France.- Passeur : Toniutti (Cap. 0) - Attaquants­réceptionn­eurs : Clevenot (13), Ngapeth (18) Centraux: Le Roux (3), Le Goff (4) - Pointu: Boyer (6). Libéro: Grebenniko­v

Entrés en jeu : K. Tillie (0), Brizard (1), Chinenyeze (1), T. Rossard (0), Patry (4)

Attaques : 43 - Contres : 4 - Aces : 3 - Fautes adverses : 17

Sélectionn­eur : Laurent Tillie

Pologne.- Passeur : Drzyzga (2) - Attaquants­réceptionn­eurs: Leon (18), Kubiak (Cap. 14) - Centraux: Nowakowski (5), Biniek (6) - Pointu: Muzaj (8). Libéros: Zatorkski et Wojtaszek

Entrés en jeu : Komenda (0), Konarski (0) Attaques : 42 - Contres : 9 - Aces : 3 - Fautes adverses : 23

Sélectionn­eur : Vital Heynen

Les volleyeurs français ont terminé « leur » championna­t d’Europe sans la médaille qui les faisait rêver, battus pour le bronze hier par les Polonais (3-0), et ont désormais le Une échappée solitaire de  kilomètres a propulsé la Néerlandai­se Annemiek van Vleuten en haut du podium de la course dames, hier, dans le Yorkshire, où elle est devenue la championne du monde la plus âgée de l’histoire. A  ans et  mois, van Vleuten dépasse d’une quinzaine de jours la légendaire Jeannie Longo, qui a obtenu son cinquième et dernier titre dans cette épreuve en . Qualificat­ion Euro féminin 2020

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Julian Alaphilipp­e : « Le Tour de France m’a bien épuisé, mais j’ai fait le maximum pour revenir en forme. » (Photo AFP)
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(Photo AFP) Un mur polonais trop haut pour Ngapeth et les siens.

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