Monaco-Matin

QUI FAIT QUOI DANS UNE ÉQUIPE ?

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Il y a quinze joueurs dans une équipe. On peut les répartir en deux groupes. Les sept « artistes » à l’arrière et les huit « déménageur­s » à l’avant [voir schéma].

Commençons d’abord par parler des artistes que l’on surnomme aussi les « trois-quarts ». Le demi de mêlée (numéro 9) est d’ordinaire le plus petit de l’équipe. Il est vif et court très vite. Il est également très bon dans le jeu au pied. Le demi d’ouverture (numéro 10) est spécialist­e du jeu au pied (dégagement­s en touche, coup de pied de pénalité…).

Les demis font le lien entre les avants et les arrières. Ils sont très bien placés pour observer l’adversaire et faire des choix pendant la partie.

Les centres, qui portent les numéros 12 et 13, doivent pouvoir changer de direction très rapidement pour déstabilis­er leur adversaire. Ils peuvent transperce­r les défenses ou se faufiler entre les défenseurs. Les ailiers (numéros 11 et 14) sont les plus rapides sur le terrain. Au départ, ils étaient plutôt frêles (semblaient fragiles). Mais avec le temps, ils sont devenus de plus en plus costauds. Jonah Lomu, par exemple, un joueur dans les années 90, mesurait 1,96 m pour 116 kg. Aujourd’hui, les joueurs sont moins imposants mais restent très physiques. Les ailiers sont chargés d’atteindre l’en-but le plus rapidement possible.

Enfin, le dernier artiste de l’équipe est l’arrière, le numéro 15. C’est le plus polyvalent (sait faire plusieurs choses à la fois). Il doit à la fois être rapide, bon au pied et avoir une bonne technique quand il a le ballon.

Les déménageur­s, les plus lourds de l’équipe

Chez les déménageur­s, les avants de l’équipe, on trouve les numéros 1, 2 et 3 qui forment la première ligne. Leur rôle est de défier les joueurs de l’équipe adverse qui sont au même poste, que ce soit pendant une mêlée (affronteme­nt

entre deux packs, les huit avants) ou lorsqu’ils ont le ballon en main. Ce sont en général les joueurs les plus lourds de l’équipe.

Les numéros 4 et 5, qui forment les deuxième ligne, sont de grande taille (1,97 m en moyenne) et également très imposants. Ils sont, par exemple, chargés de prendre la balle en touche. Les troisième ligne, c’est-à-dire les numéros 6, 7 et 8, sont les plus polyvalent­s parmi les avants. Ce sont les premiers soutiens, que ce soit en mêlée ou dans le jeu en général quand ils soutiennen­t les artistes.

Ils doivent être solides pour supporter les attaques des avants de l’équipe adverse mais avoir également beaucoup d’endurance pour courir derrière les demis adverses.

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