QUALIFICATIONS EURO- « Je ne suis pas inquiet »
Les soucis physiques de Léo Dubois, Mbappé et Lucas Hernandez n’entament pas le moral de Didier Deschamps avant le match en Islande samedi
Les absences vous inquiètent-elles avant un déplacement compliqué en Islande et la réception de la Turquie ?
Je ne suis pas inquiet. Il y a des interrogations sur ces trois joueurs (Léo Dubois, Kylian Mbappé et Lucas Hernandez), mais on va préparer ce premier rendez-vous, qui n’est pas décisif mais peut rendre le second décisif. Ce seront nos adversaires directs, il ne reste que quatre matches. On se rapproche de la ligne d’arrivée et les enjeux sur ces matches sont importants.
A quelle équipe d’Islande vous attendez-vous ?
C’est une équipe qui a deux visages : elle est beaucoup plus performante à domicile qu’à l’extérieur. Les qualités ne vont pas changer, il y a la densité athlétique, du jeu plutôt direct, beaucoup d’engagement et une très bonne efficacité sur coup de pied arrêté. Aussi sur les touches qui sont comme des coups francs pour eux. Quand ils sont chez eux, ils ont encore une âme supplémentaire. Le match aller s’est très, très bien passé (-), mais chez elle, c’est plus compliqué.
Etes-vous inquiet par rapport à la situation d’Olivier Giroud, pas convoqué avec Chelsea dimanche ?
Inquiet, je ne pense pas.
Il a été confronté à cette situation, peut-être pas autant toutefois. Je connais Olivier, son mental aussi, je ne vais pas l’inquiéter ni le rassurer. Les données sont valables pour lui, même si quand il est sur le terrain, l’équipe de France est plus performante. La situation est compliquée personnellement pour lui. Quand vous jouez très peu, tenant compte de son gabarit, cela peut amener un déficit supplémentaire. Il a toujours été capable de bien réagir à ces situations.
Comprenez-vous la
position du Bayern Munich, très irrité à propos de la convocation de Lucas Hernandez ?
Je la comprends. On a des intérêts qui peuvent être communs parfois, mais lorsque la trêve internationale arrive, ceux des clubs divergent avec ceux de la sélection. On a deux matches importants qui peuvent être décisifs, ce n’est pas comme des matches amicaux où on peut avoir des largesses. Leur réaction ne me gêne pas, ce sont leurs joueurs, ils font tout pour les protéger. Mais quand les joueurs de leurs clubs ne sont pas appelés, ils ne sont pas contents non plus car c’est bien d’être en équipe de France, cela donne plus de valeur (sourire) .Jenesuispaslà pour prendre des risques. Les blessures peuvent arriver, on fait cela calmement, en toute sérénité. Je ne compte pas le faire jouer sur une jambe. Il a eu une petite alerte, un ressenti, ça remonte à un peu plus d’une semaine. On va voir aujourd’hui (hier), et dans les prochains jours.