Le maire, l’élu préféré de 63 % des Français
Les Français préfèrent leur maire aux autres élus. Mais ils ne lui donne aucun blanc-seing et ne sont pas forcément décidés à le réélire. Ce sont deux des conclusions de l’observatoire Odoxa La voix des territoires
Le maire demeure, et de loin, l’élu le plus populaire auprès des Français. L’observatoire La voix des territoires Odoxa - CGI pour la presse régionale le crédite
(1) de 63 % de bonnes opinions. Mais seuls 31 % des sondés (30 % en Paca) disent avoir l’intention ferme de réélire le leur, quatre sur dix n’ayant pas encore arrêté leur choix. Relatif paradoxe, d’autant plus que 59 % (56 % en Paca) se déclarent satisfaits de l’utilisation de l’argent public dans leur commune. La bienveillance à l’égard du maire est par ailleurs inversement proportionnelle à la taille de la commune : elle atteint 69 % en zone rurale, pour tomber à 51 % seulement dans les villes de plus de 100 000 habitants. Les maires apparaissent compétents, honnêtes, dynamiques, solides et proches des préoccupations des habitants pour plus de six Français sur dix. Trente-trois pour cent des sondés (42 % dans les campagnes) jugent, en outre, qu’ils sont mal rémunérés.
La circulation, le point noir
Pour l’avenir, les attentes des administrés ne varient guère : la sécurité arrive en tête de leurs préoccupations, devant l’environnement et la lutte contre la pollution, dix points derrière cependant. L’écologie est toutefois la priorité des 18 - 35 ans.
Si, sur ces thématiques, entre quatre et cinq sondés sur dix se déclarent pour l’heure insatisfaits des actions menées, ce sont les conditions de circulation et de stationnement qui suscitent le mécontentement le plus exacerbé.
Les habitants de Provence Alpes - Côte d’Azur apparaissent plus marris que la moyenne nationale du bilan de leurs municipalités : à 48 % (+ 12) en matière de propreté, 50 % (+ 12) sur la sécurité, 60 % (+ 12) sur la pollution. Et 64 % (+ 12, record national) sur la circulation. Parmi une profusion de données parfois contradictoires, émerge une certitude : quel que soit celui qu’ils éliront en mars, les Français aspirent, à 72 %, à voir les pouvoirs de la commune renforcés, loin devant ceux du Département (25 %), de la Région (23 %) et des intercommunalités (22 %).