Municipales : le PS choisit ses chefs de file, sauf à Nice
Ce jeudi 10 octobre sera le jour des primaires du Parti socialiste dans le département, les militants étant appelés à se prononcer sur leurs chefs de file pour les municipales dans plusieurs grandes villes. Mais l’exercice sera, en fait, purement formel. En effet, il s’agira en pratique pour les adhérents de valider des candidatures uniques : Michel Hugues à Cannes, Chantal Chasseriaud au Cannet, Michèle Muratore à Antibes, Karim Benhamahoum à Cagnes, Frédéric Pellegrinetti à Menton, Anne Alunno à Carros, MarcAntoine Orsini à La Trinité. Pour Grasse, la candidature de Pierre-Marie Carlier a d’ores et déjà été entérinée par le bureau national. Chaque chef de file investi sera ensuite libre de mener une liste PS ou de s’intégrer dans une alliance.
Le casse-tête niçois
Restera pour le PS à résoudre le cas de Nice, ville pour laquelle le processus de primaire a été « suspendu ». Candidat à l’élection municipale en 2008 et 2014, Patrick Allemand s’est préparé à remettre le couvert. Mais plusieurs partenaires du PS, à commencer par les écologistes, sont peu enclins à faire liste commune avec lui. Or, le Parti socialiste, dans un contexte électoral compliqué pour la gauche, tient absolument à une union la plus large possible. C’est le credo de Xavier Garcia, le premier secrétaire fédéral, qui s’est déclaré prêt à tenir le flambeau d’une gauche plurielle, ce qu’a évidemment peu goûté Patrick Allemand, qui crie depuis à la trahison orchestrée.
« Des négociations avec nos partenaires sont en cours, c’est une phase complexe qui est appelée à durer quelques semaines », indique Xavier Garcia, qui souhaite toujours que « Patrick Allemand fasse partie de l’aventure, d’une manière ou d’une autre ».